Règles d’hygiène et conseils
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01 Règles d'hygiène d'après "Alimentation en Montagne " par Jean-Pierre Herry, le danger des champignons, des baies contaminées,
Comment retirer une écharde avec de l'eau chaude et Guide de Survie de l’Aventurier.
02 Sport et alimentation d'après le mensuel " Essentielles " de juillet 2004 et 6 exercices pour les randonneurs.
03 Effets sur la santé, le livre "Les 10 Commandements du Randonneur" et un guide du savoir-vivre en forêt.
04 Marcher c'est bon pour la santé.
05 Urgences - les gestes qui sauvent.
06 Comportement en cas de présence des vaches.
07 Comportement en cas de présence des chiens patou.
08 Comportement en cas d'appel au hélicoptère.
09 Comportement si l'on trouve un animal sauvage malade, blessé ou mort.
10 Le petit livre vert du promeneur par la Ligue Suisse pour la Protection de la Nature - 1970.
11 En montagne, prudence = bonnes vacances par le Ministère français de la jeunesse et des sports.
12 On the mountain - be carefull par le Ministère français de la jeunesse et des sports.
13 mémento sécurité : Pour qu'en été la montagne reste un plaisir par le Ministère
français de la jeunesse et des sports - avril 2005, la question de la responsabilité et la question de l'assurance accident et la REGA et Assurances et Franchissement de la frontière française.
Voir aussi http://www.rando-saleve.net/bricbrac.html#18dancre (numéro 20)
20 Règles de sécurité par Christian Vallez - "Les Varappes" numéro 86 - été 2004 - CAF Salève - Annemasse.
21 Le Salève de la peur (Un article de la Tribune de Genève)
22 l'Entorse et d'autres blessures dû au sport.
23 Piqûre de tique (Français et English).
24 ICE (ou ECU en français) In Case of Emergency (ou En Cas Urgent).
25 l'Index UV, la canicule, LA BERCE DU CAUCASE et Piqures d'insects et Les DIX PLUS DANGEREUSES PLANTES en FRANCE.
26 Précautions et risques concernant les randonnées.
28 Hiking tips.
Ben Evanela : les randonnées pour les débutants (guide) - pdf
https://www.evanela.com Le blog de Ben Evanela ben@evanela.com .
Matériels de Randonnée, Orientation, Randonnée avec enfant, Randonnée avec un Chien, Randonnée des Femmes, Rando en sécurité, rando seul, Techniques et Astuces, etc...
Règles d’hygiène
d’après l’article « Alimentation en Montagne »
par le Dr. Jean-Pierre Herry.
Avant la course, au petit déjeuner, le jour de la
course, consommer des aliments énergétiques (pain, céréales)
et boire abondamment. Préférer le thé au café
(la caféine stimule la dépense énergétique,
de même que la nicotine). Les boissons gazeuses sont à éviter
car indigestes. Éviter aussi le café au lait, particulièrement
indigeste, ou beaucoup de lait.
Pendant la course boire une boisson légèrement sucrée
(à 5% en été, 10% en hiver). Boire avant la soif, souvent,
en petite quantité, afin de ne pas surcharger l’estomac. Éviter
de boire froid. Proscrire les boissons alcooliques, même par temps
froid. Alimentez-vous toutes les deux heures, en aliments riches en glucide
de préférence, en limitant la graisse (barres de céréales,
gâteaux de semoule ou de riz, fruits secs, etc..). La production de
chaleur au cours de l’effort s’accompagne d’une augmentation
de la température corporelle qui va à l’encontre de
l’efficacité musculaire. La transpiration est le mécanisme
physiologique qui, par l’évaporation de la sueur sur la peau,
permet le refroidissement, et donc la régulation thermique du corps
(l’importance de la transpiration n’est pas dépendante
de l’état d’hydratation du corps). Une bonne hydratation
du corps est primordiale. Il faut avoir des vêtements aérés
et perméables, favorisant l’évacuation (et non l’écoulement)
de la sueur.
Après la course il faut boire abondamment, plus
que nécessaire pour étancher sa soif: un ½ litre dès
la fin de la course puis toutes les demi-heures.
Bonne balade !
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En randonnée, la tentation est grande de cueillir des champignons. Il faut toutefois se méfier. «Sur les quelque cinq mille espèces que compte notre pays, entre cinquante et cent sont vénéneuses», estime Jacques Cornuz, directeur de la Policlinique médicale universitaire à Lausanne. Les amateurs ne doivent consommer que les champignons qu’ils connaissent bien et montrer les autres à des spécialistes. «Si l’on éprouve un malaise ou que l’on suspecte une intoxication, il faut consulter un médecin, car la précocité du diagnostic, et donc de la prise en charge, est primordiale. Les intoxications sévères restent toutefois rares.»
Plus insidieux est le risque de souffrir d’échinococcose, maladie transmise par les déjections de
renard, après avoir mangé des baies contaminées. Les symptômes n’apparaissent que des années plus tard, «quand les kystes grossissent dans le foie et provoquent une pression douloureuse», explique le spécialiste de médecine interne. Il conseille de «ne cueillir que les baies situées à plus de 50 cm du sol, trop hautes pour les renards» et de laver les fruits avant de les consommer.
Sources :
http://www.planetesante.ch/Mag-sante/Sport-et-sante/La-randonnee-profite-a-tous et
https://www.migros-impuls.ch/fr/medecine/maladies/maladies-infectieuses/tenia-du-renard
Article Migros Magazine du 27.5.2019 : 1 2
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Comment retirer une écharde avec de l'eau chaude
Si l'écharde est très enfoncée dans la peau, il faut plonger le membre dans de l'eau chaude. Elle va permettre de ramollir la peau. Ingrédient : Eau. Préparation : Faire bouillir l'eau. La laisser tiédir quelques instants.
Posologie : Plonger le membre dans l'eau puis retirer l'écharde. En cas de persistance des symptômes, consulter un médecin.
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https://www.ridestore.com/fr/mag/le-guide-de-survie-des-aventuriers/
Guide de Survie de l’Aventurier.
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02) Sport et alimentation
d’après le mensuel « Essentielles » de juillet 2004 et 6 exercices pour les randonneurs.
1) Ne commencez jamais une activité sportive à jeune, surtout
si l’effort est intense. Une fois les réserves de glycogène
épuisées par les contractions musculaires, vous risqueriez
de tomber en hypoglycémie (sueur, fatigue, vertiges). Si cela vous
arrive, grignotez immédiatement un aliment sucré. Les symptômes
s’estomperont en quelques minutes.
2) Ne jamais prendre de repas important juste avant de commencer une
activité sportive et privilégier les sucres lents, indispensables
carburants des muscles. On les trouve dans les pâtes, le riz, les
légumes secs, les pommes de terre et les céréales.
Prévoir un intervalle de 2 à 3 heures entre un repas important
et une activité sportive afin que la digestion ne soit pas perturbée
par l’effort.
3) Éviter l’excès de sucre qui peut déséquilibrer
l’alimentation et provoquer des hypoglycémies réactionnelles
et des passages à vide. Une bonne collation énergétique
est constituée des fruits secs comme les abricots, les figues,
les amandes ou les noisettes (leurs sucres naturels sont aisément
assimilables). Ils apportent, de plus, des minéraux très
utiles pour l’activité musculaires (potassium et magnésium
notamment).
4) Pendant l’effort, des boissons légèrement sucrées
sont recommandées pour la réhydratation: le sucre sert à
faire fonctionner les muscles et à reconstituer les réserves
de glycogène.
5) Après le sport, la récupération passe par une
bonne réhydratation. Un bouillon de légumes est une excellente
façon de se réhydrater, tout en aidant l’organisme
à reconstituer ses réserves minérales.
la pyramide alimentaire
1
2
3
4
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https://www.migros-impuls.ch/fr/exercice-physique/fitness/videos-et-entrainements-de-fitness/6-exercices-pour-les-randonneurs
03) Effets sur la santé
La pratique régulière de la marche, d'endurance modérée et
conviviale, a de nombreux effets positifs sur la santé et ajoute des années
de qualité à la vie:
• en diminuant significativement le risque d'affections cardio-vasculaires,
• en maintenant la ligne,
• en conservant une musculature fonctionnelle, principalement
au niveau
des membres inférieurs,
• en évitant les chocs répétitifs néfastes aux articulations
des hanches
et de la colonne vertébrale que l'on rencontre
dans d'autres activités
physiques comme le jogging,
• en gardant un moral au beau fixe, grâce à la convivialité
du groupe, à
l'expérience de la solidarité entre randonneurs,
à l'absence d'esprit
de compétition, à la découverte de nouveaux
horizons et également à la sécrétion par l'organisme de substances antidépressives.
Du point de vue médical, la marche peut contribuer à maintenir jusqu'à
un âge avancé la condition physique du marcheur. La marche constitue une véritable
mesure de prévention d'un certain nombre d'affections somatiques et psychiques.
Effets de l'activité physique sur la santé-pdf
Les médecins expliquent comment la randonnée change votre cerveau
Bien qu’il puisse sembler évident qu’une bonne randonnée à travers une forêt ou une montagne peut purifier votre esprit, le corps et l’âme, la science est en train de découvrir que la randonnée peut réellement changer votre cerveau … pour le mieux!
Ce médecin, et tant d’autres d’ailleurs, sont en accord avec le fait que la randonnée en nature sauvage et rustique est une thérapie à part entière pour l’esprit, l’âme et le corps.
Voir plus: Les médecins nous expliquent à quel point la randonnée peut transformer notre cerveau
« La paix de la nature va s’infiltrer en vous comme les rayons du soleil pénètrent les arbres. Le vent va vous insuffler sa fraîcheur, et les orages leur énergie, en même temps que les soucis tomberont comme les feuilles d’automne », a écrit John Muir dans Our National Parks. De toute évidence, John Muir comprenait la valeur fondamentale de passer du temps dans la nature.
Comme John Muir, nous sommes nombreux à reconnaître que randonner dans la nature est bon pour le corps, l’esprit et l’âme. Marcher dans les bois tout en observant les oiseaux et les feuillages colorés, en humant l’arôme des épicéas et des pins, et en écoutant le murmure apaisant d’un cours d’eau, tout cela dégage notre esprit et nous nous sentons bien. Heureusement, les médecins sont d’accord. Les études successives montrent que passer du temps à randonner dans la nature procure de multiples avantages pour la santé mentale.
La randonnée dans la nature réduit la rumination
Ceux qui ruminent ou se concentrent sur trop de pensées négatives sur eux-mêmes peuvent présenter de l’anxiété, la dépression et d’autres problèmes tels que des crises de boulimie ou un trouble de stress post-traumatique. Dans une étude récente, les chercheurs ont voulu savoir si passer du temps dans la nature affecte la rumination et ils ont constaté qu’une excursion dans la nature diminue ces pensées négatives obsessionnelles.
Dans cette étude, les chercheurs ont comparé la rumination signalée par des participants qui ont fait une randonnée dans un environnement urbain ou dans la nature. Ils ont trouvé que ceux qui avaient marché pendant 90 minutes dans la nature, un environnement de prairies près de l’Université de Stanford, ont signalé moins de rumination et avaient également réduit l’activité neuronale dans le cortex préfrontal subgenual, qui est associée à la maladie mentale. Ceux qui avaient marché dans un environnement urbain n’avaient pas éprouvé les mêmes bienfaits.
Ces chercheurs expliquent que notre monde devient de plus en plus urbain et que l’urbanisation est liée à la dépression et d’autres formes de maladie mentale. Visiblement, nous éloigner d’un environnement urbain et passer du temps à l’extérieur où il y a moins de stress mental, moins de bruit et moins de distractions peuvent être bénéfiques pour notre santé mentale.
La randonnée en se déconnectant de la technologie stimule la résolution créative de problèmes
Selon une étude de Ruth Ann Atchley et David L. Strayer, la résolution créative de problèmes peut être améliorée en se déconnectant de la technologie et en renouant avec la nature. Dans cette étude, les participants ont randonné dans la nature pendant environ quatre jours et ils n’étaient pas autorisés à utiliser la technologie. On leur a demandé d’effectuer des tâches exigeant de la créativité et la résolution de problèmes complexes. Ils ont constaté que les participants immergés dans la nature avaient des performances accrues de 50 % dans les tâches de résolution de problèmes.
Les chercheurs indiquent que la technologie et le bruit des zones urbaines accapare sans cesse notre attention et nous empêche de nous concentrer, ce qui affecte nos fonctions cognitives. C’est pourquoi lorsque nous nous sentons submergés par les contraintes de la vie urbaine et les connexions 24 /7, les balades dans la nature peuvent être une puissante médecine. Elles réduisent notre fatigue mentale, apaisent notre esprit et nous aident à penser de façon créative.
Elles peuvent améliorer le TDAH chez les enfants
Les enfants souffrant de TDAH ont généralement du mal à rester concentrés, sont facilement distraits, présentent des troubles d’hyperactivité et ont de la difficulté à maîtriser leurs impulsions.
Cela peut être déconcertant parfois d’élever des enfants souffrant de ce trouble. Néanmoins, de belles nouvelles sont venues du monde médical et scientifique. Dans une étude menée par Frances E. Kuo, PhD et Andrea Faber Taylor, PhD, les chercheurs ont constaté que l’exposition de ces enfants à des « activités de plein air et dans la nature » réduisait leurs symptômes. Ainsi, selon cette étude, les bénéfices de l’exposition à la nature peuvent s’étendre à toute personne ayant les symptômes d’inattention et d’impulsivité.
Les médecins concluent que de simples changements impliquant des activités dans la nature peuvent améliorer l’attention. Par exemple, même s’asseoir plus longtemps devant une fenêtre ouvrant sur un paysage de verdure, participer à une après-midi de balade dans la nature ou simplement jouer au ballon dans le parc peuvent soulager les symptômes du TDAH.
La randonnée dans la nature est un excellent exercice, qui stimule l’intelligence
Nous avons tous entendu l’expression un esprit sain dans un corps sain. La randonnée dans la nature est une excellente forme d’exercice et cela peut brûler entre 400 et 700 calories en une heure, selon la difficulté de la marche. L’avantage supplémentaire est que la randonnée n’est pas aussi contraignante pour nos articulations que d’autres formes d’exercice comme la course. De plus, il est avéré que ceux qui font de l’exercice à l’extérieur sont plus susceptibles de se tenir à leurs programmes d’exercice, ce qui rend la randonnée un excellent choix pour ceux qui envisagent d’intégrer l’exercice dans leur vie quotidienne.
L’esprit et le corps sont naturellement reliés. L’exercice aide à maintenir les cellules de notre cerveau nourries et en bonne santé. En fait, selon les chercheurs de l’Université de Colombie Britannique, l’exercice en plein-air peut même améliorer la mémoire et les capacités cognitives. Dans l’étude, ils ont trouvé que l’exercice en plein air augmente le volume de l’hippocampe chez les femmes âgées. L’hippocampe est une partie du cerveau associée à la mémoire spatiale et épisodique.
Non seulement l’exercice améliore la capacité cognitive et peut prévenir son déclin, comme montré dans l’étude, mais il peut également réduire le stress et l’anxiété, stimuler l’estime de soi, et libérer des endorphines (les hormones du bien-être). Il est étonnant qu’une activité physique aussi simple et bon marché que la randonnée puisse procurer tant de bienfaits pour la santé mentale.
La randonnée est maintenant prescrite par les médecins
Est-ce que votre médecin vous a déjà dit de « faire une randonnée » ? Ce n’est pas une phrase que nous voulons spécialement entendre, surtout de la part de notre médecin, mais ils ont en fait notre bien-être à l’esprit. Les médecins progressistes sont maintenant conscients que les gens qui passent du temps dans la nature souffrent moins de stress et jouissent d’une meilleure santé physique.
Selon WebMD, de plus en plus de médecins écrivent « des ordonnances de nature » ou recommandent « l’écothérapie » pour réduire l’anxiété, améliorer les niveaux de stress et pour lutter contre la dépression. De plus, les prescriptions de nature deviennent mieux acceptées par les fournisseurs traditionnels de santé car de plus en plus de recherches montrent les bienfaits de l’exercice et du temps passé dans la nature.
L’Etat de Californie est traditionnellement l’un des Etats les plus progressistes dans le domaine de la santé alternative. A titre d’exemple, l’Institute at the Golden Gate a mené un combat pour promouvoir l’écothérapie grâce à son initiative « Healthy Parks Healthy People (HPHP) ». Dans ce programme, des organisations associatives travaillent avec les professionnels de santé pour améliorer la santé de leurs parcs, et pour promouvoir l’utilisation des parcs en tant que moyen de regagner la santé pour les personnes qui y viennent.
Comment commencer à faire de la randonnée ?
Heureusement, la randonnée est l’un des sports les plus faciles et les moins chers, et c’est amusant et bénéfique pour toute la famille. Si vous êtes juste un débutant, n’envisagez pas l’ascension du Mont-Blanc ou le GR20 en Corse. Vous pouvez commencer par des petites marches. Découvrez les sentiers locaux de petite randonnée et assurez-vous d’entreprendre une distance sûre et confortable. Vous pouvez trouver des guides de randonnée par régions, ou en ligne, et il existe des applications smartphone pour vous aider à trouver les meilleurs sentiers pour votre niveau et vos intérêts.
Assurez-vous de porter des chaussures de randonnée robustes et appropriées pour le terrain. Lorsque vous les choisissez, n’hésitez pas à parcourir le magasin de long en large plusieurs fois afin d’éviter que les chaussures vous blessent par la suite. Selon les goûts, vous pouvez envisager des bâtons de marche, qui pour certains réduisent le stress sur les genoux, augmentent la vitesse et améliorent la stabilité. Prévoyez autant de vêtements que nécessaire selon la météo, et portez des vêtements aérés en tissus qui laissent la transpiration s’évacuer et permettent de rester au chaud. Utilisez des lunettes de soleil et un chapeau pour vous protéger du soleil. Restez hydraté et amusez-vous !
L’étude : étude publiée dansProceedings of the National Academy of Sciences
Sources : http://www.pnas.org/content/112/28/8567
https://www.lifehack.org/363786/doctors-agree-hiking-good-for-your-mental-health
Source : https://www.sain-et-naturel.com/medecins-expliquent-a-point-randonnee-transformer-cerveau.html
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https://www.uneptiterando.com/10-commandements-randonneur/ pour charger gratuitement
le livre "Les 10 Commandements du Randonneur" (pdf) par Kristel et Ludovic : www.uneptiterando.com
un guide du savoir-vivre en forêt - pdf = https://www.afw-ctf.ch/fr/guide-du-savoir-vivre = À l'initiative de la Communauté de travail pour la forêt, vingt organisations suisses ont élaboré dix petits principes pour profiter de la forêt tout en la préservant. Le promeneur est invité à suivre quelques préceptes simples pour respecter la forêt, ses habitants et ses visiteurs.
04) Marcher c’est bon pour la santé
d’après un article publié dans le journal « Time » du 21 janvier 2002 écrit par Christine Gorman, © 2002 TIME INC, New York.
La marche est l’un des exercices les plus inoffensifs. Elle est
moins agressive pour les genoux que le jogging, et sans effets secondaires
fâcheux. Marcher à une allure soutenue (5 kilomètres
à l’heure) pendant une demi-heure par jour, a des propriétés
préventives. La marche est excellente pour le coeur.
Le muscle du coeur se fortifie grâce à la circulation accelérée
du sang. La marche fait baisser la tension artérielle et soulage
les artères. Elle stimule la production du bon cholestérol,
le HDL. Elle fluidifie le sang et prévient ainsi la formation de
caillots (une réduction des risques d’infractus et de congestion
cérébrale). Chez les obèses, dont le corps a commencé
à manifester des problèmes de transformation du glucose,
une marche regulière fait reculer - et même éviter
- le développement du diabète. Les personnes
ayant eu une activité physique régulière pendant
leur enfance et leur jeunesse, et absorbant une quantité normale
de calcium, voyaient diminuer les risques de développer plus tard
de l’ostéoporose (l’effritement
des os). L’arthrite du
genou, due à l’usure,
est une maladie courante. La marche réduit la douleur en renforçant
les muscles qui entourent l’articulation. Mais il ne faut s’exercer
que tous les 2 jours afin de laisser le temps aux articulations de récupérer.
La marche est bénéfique contre la dépression.
Une demi-heure de marche brûle 200 calories et stimule le métabolisme
vous offrant une meilleure chance de gagner votre bataille contre les
kilos superflus (associé à une régime
alimentaire de préférence). Préférer les escaliers
aux ascenseurs.
-Sélection du Reader’s Digest - juin 2003 - pages 48-51.
Une remarque de l'AGAS concernant les kilos superflus : La capacité de randonner
est une fonction de l'âge, de l'état des poumons (fumeur ou non-fumeur) et du
poids. Pour mesurer la surcharge pondérale on utilise l'Indice de Masse Corporelle
(IMC) - en anglais Body Mass Index (BMI ) - qui établit une relation entre
la taille et le poids de l'individu. L'IMC est égal au rapport du poids
(en kg) sur la taille (en mètres) au carré. Un IMC inférieur
à 20 traduit une maigreur, entre 20 et 25 il correspond à un poids
normal, entre 25 et 30 à une surcharge pondérale et au-dessus
de 30 à une obésité.
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Les bienfaits de la randonnée sur notre santé
Pour y répondre, la Fédération Française de la Randonnée Pédestre a un slogan simple :
« Un jour de sentier = huit jours de santé »
« La randonnée est un excellent sport qui permet de s’occuper de son corps et d’en percevoir les limites : on peut parler de véritable éducation à la santé. La randonnée incite à une bonne hygiène de vie, notamment chez les personnes sédentaires. La marche est bénéfique aux personnes souffrant d’ostéoporose et elle développe les capacités respiratoires. D’une manière générale, la pratique régulière modérée de la marche rééduque les malades cardiaques ou vasculaires, elle améliore aussi le contrôle du diabète ».
Dr Dumery
Aujourd’hui, les preuves scientifiques de cette affirmation s’accumulent. L’INSERM en France (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) a fait une synthèse des effets de l’activité physique sur la santé à partir des publications mondiales parues. Il conclut à de nombreux bénéfices et recommande la pratique de la randonnée.
Voici donc un résumé des bienfaits de la randonnée :
La fonction musculaire
Une bonne condition musculaire s’entretient par des exercices d’endurance comme la randonnée.
Le squelette et les articulations
Exercée de façon modérée, elle ne déclenche pas l’arthrose comme le fait l’activité intensive. Par contre, elle diminue les douleurs et maintient la force musculaire lorsque l’arthrose s’est installée.
Le système immunitaire
Paradoxe : une pratique modérée comme la randonnée renforce les défenses immunitaires, alors qu’une pratique intensive les diminue. Chez les personnes âgées, elle freine leur déclin.
Le cerveau
Par une meilleure oxygénation, l’activité physique participe au bon fonctionnement du cerveau : récupération après lésion, lutte contre les maladies dégénératives.
Les maladies cardio-vasculaires
En protégeant les vaisseaux, l’activité physique prévient et participe au traitement des maladies cardiovasculaires. Elle diminue :
• le risque de faire un diabète de type 2, de 60%.
• angoisse et dépression, générateurs de maladies cardiovasculaires.
• le taux de triglycérides, de mauvais cholestérol et elle augmente le bon.
• la tension artérielle de façon modeste mais sensible.
• la mortalité de 25 à 35% en cas de maladie coronarienne déclarée.
Les maladies respiratoires
Pratiquée de manière judicieuse, la randonnée devient un atout majeur dans le traitement des bronchites chroniques et l’asthme.
Obésité et surpoids
La randonnée ne fait pas maigrir, elle remplace de la graisse par du muscle. Associée à un régime, elle en renforce les effets. L’individu en surpoids actif court beaucoup moins de risques que celui qui a une corpulence normale mais qui reste sédentaire.
Le cancer
L’activité physique réduit sensiblement le risque de cancer du sein ou du colon. Pour tous les autres cancers, les études ne sont pas assez nombreuses ni probantes pour se prononcer.
Le développement de l’enfant et de l’adolescent
Outre les bénéfices pour le capital osseux, on sait que 25% de la masse osseuse se constituera lors de la puberté, que le pic osseux se situe entre 20 et 30 ans ; d’où l’intérêt de la pratique d’activité physique précoce. L’activité physique des jeunes est un moyen de lutter contre le surpoids et l’obésité, l’ennui, le désinvestissement scolaire et social ; elle canalise l’agressivité naturelle, favorise les capacités d’attention, l’estime de soi, l’intégration sociale.
Les inconvénients de l’âge
L’exercice physique empêche ou diminue sensiblement la perte musculaire. La personne âgée garde mobilité, autonomie et qualité de vie. Les exercices d’endurance et d’exercice musculaire retardent les manifestations de l’arthrose, renforcent la qualité du tissu osseux (diminution de 20 à 40% des fractures du col du fémur). Le sens de l’équilibre est maintenu, limitant les chutes et les blessures qui s’ensuivent.
La mortalité précoce
L’activité physique, pratiquée même modérément, diminue ce risque de mort précoce par rapport à la sédentarité. Le risque diminue de 30% si l’activité (marche ou randonnée) est pratiquée au minimum 3 heures par semaine (si possible en plusieurs fois) à allure modérée ou 3 fois 20 minutes par semaine à allure plus soutenue.
La consommation énergétique de la marche : on l’évalue à environ 300 Kcal par heure en marchant à 4 km/h, sur le plat. Elle est fonction du poids du corps ; 3 heures de marche consomment donc entre 1000 et 1700 Kcal, ce qui est recommandé comme consommation énergétique hebdomadaire minimale.
En conclusion
Cette expertise et ces recherches permettent aujourd’hui d’affirmer que l’activité physique d’intensité modérée, comme la randonnée pédestre, diminue le risque de mort par maladie cardiovasculaire, agit contre des maladies métaboliques comme le diabète, prévient certains cancers.
D’après l’expertise collective de l’INSERM : «Activité physique et retentissement sur la santé».
Source : http://www.sitytrail.com/?page_id=805
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Décembre 2013 Le meilleur sport
Chère lectrice, cher lecteur,
Valérie et moi avons loué l'été dernier une bergerie dans les Alpes, bordée par un chemin de grande randonnée (GR).
Dès 7 heures du matin arrivaient les premiers cyclistes : VTT dernier cri, combinaison gainée multicolore, casque et toujours lunettes de soleil profilées, ils partaient à l'assaut des sommets avec une énergie stupéfiante. Une à deux heures plus tard, nous les voyions redescendre à toute allure, tandis qu'arrivaient les « trailers », c'est-à-dire des coureurs en montagne, très nombreux eux aussi, et en général équipés de montres électroniques leur permettant de calculer leur dénivelé à la minute.
Ce n'est qu'en milieu de matinée qu'arrivaient les marcheurs. Souvent en groupe, c'était en général de joyeux retraités, pique-nique sur le dos, bâton à la main, parfois accompagnés d'un ou deux petits-enfants.
Manifestement, la simple randonnée est en perte de vitesse (c'est le cas de le dire) chez les nouvelles générations, et c'est dommage.
C'est au XIXe siècle qu'est apparue la randonnée en tant que loisir ou sport. Auparavant, on ne marchait que lorsqu'on y était obligé, pour le travail ou les voyages. Aujourd'hui, la marche est fortement concurrencée par la course et le vélo, qui demandent plus d'énergie et donc permettent de se fatiguer plus rapidement.
La marche est pourtant un sport à part entière. Elle a même tant d'avantages qu'elle peut-être considérée comme l’un des meilleurs sports qui soient.
Un sport complet
La marche est un sport complet, qui repose sur un mécanisme à double balancier composé des jambes et des bras.
Pour marcher, il faut effectuer le cycle suivant : se mettre en position debout et basculer le corps en avant, ce qui provoque un mouvement de chute, rattrapé par la projection d'une jambe vers l'avant.
Le bassin est alors soumis naturellement à une rotation car ce mouvement se fait en appui sur la jambe opposée.
C'est pour contrecarrer cette rotation que les bras effectuent un mouvement inverse à celui des jambes, permettant au bassin de conserver le même axe, et donc de marcher droit.
Puis, pour rattraper le mouvement de chute tant que dure la marche, la jambe arrière est à son tour projetée en avant en utilisant son énergie potentielle, pendant que les bras effectuent le mouvement inverse, également en utilisant leur énergie potentielle.
Le cycle recommence et la marche ne s'arrête que par un redressement du corps.
Après plusieurs heures de marche, on peut toutefois se sentir le dos raide, les épaules ankylosées. On s'arrêtera régulièrement pour faire des étirements, en particulier du dos et des bras pour éviter cette gêne.
Indispensable à la santé
Selon les études épidémiologiques de l'Organisation Mondiale de la Santé, l'activité physique minimum est de 20 minutes par jour pour maintenir un "bon état de santé".
Une équipe internationale de 14 chercheurs a montré que le nombre de pas recommandés par jour est de 12’000 pour les femmes âgées de 18 à 40 ans, 11’000 pour les femmes entre 40 et 50 ans, 10’000 de 50 à 60 ans, et 8’000 à partir de 60 ans. Les hommes de 18 à 50 ans devraient faire 12’000 pas par jour, et 11’000 pas à partir de 50 ans, soit 8 à 10 kilomètres par jour pour garder un poids idéal.
La marche à pied est d'ailleurs un sport particulièrement indiqué pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, de fibromyalgie ou d'arthrose.
Protection de l'environnement
La marche à pied ne provoque pas de pollution, ne fait pas de bruit, ne nécessite pas de moteur ni d'installations particulières. On peut en général se rendre au départ de la promenade en transport en commun.
En toute saison
La marche à pied peut se pratiquer en toute saison. L'effort qu'elle demande réchauffe le corps et on n'a donc jamais froid quand on marche. Il suffit d'un ciré, de bottes et d'un parapluie en cas de mauvais temps, d'un bonnet, d'une écharpe, de moufles et de chaussures fourrées à semelles épaisses en cas de grand froid, et l'on marchera sans problème plusieurs heures.
Sécurité
Le risque d'accident est faible à partir du moment où l'on est équipé de bonnes chaussures et où l’on ne s'aventure pas sur des terrains dangereux. Découverte, observation, réflexion
La marche, par son rythme lent, libère l'esprit. Elle permet de découvrir son environnement, d'observer les paysages et la nature par la vue, l'ouïe et l'odorat.
Elle vous mène dans des endroits inaccessibles par les autres moyens de transport.
Elle oxygène le cerveau, favorisant la réflexion. Une des premières écoles de philosophie, l'école « péripatéticienne » fondée par Aristote en 335 av J.C. à Athènes, réunissait des élèves qui marchaient au côté de leur maître. L'adjectif péripatéticien signifie en grec « ce qui se fait en marchant ».
Depuis, de nombreuses œuvres littéraires, poétiques et philosophiques ont été composées en marchant, dont les célèbres « Rêveries du promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau.
Amitié
La marche est un sport qui favorise l'amitié. Deux marcheurs peuvent parler longuement sans s'essouffler. Une marche à pied dure assez longtemps pour permettre les échanges profonds, les confidences. La position côte à côte, et non face à face comme au café par exemple, facilite la conversation et réduit les risques de gêne et d'affrontement.
C'est donc une activité à favoriser et à faire découvrir aux enfants dès le plus jeune âge. Cela demande parfois de la persuasion, beaucoup d'enfants étant convaincus de ne pas aimer marcher, mais les emmener sur de petits sentiers variés et serpentant entre les arbres, les rochers et les fougères les amusent au plus haut point, surtout en groupe.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Retrouvez mes meilleures chroniques dans L' Intégrale Santé Naturelle (J.-M. Dupuis, 2013, SNI éditions, 384 p.)
Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de NPSN Santé SARL, rue Faucigny 5, 1700 Fribourg. Pour toute question, merci d'adresser un message à contact@santenatureinnovation.com
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Randonner, un plaisir suisse
La randonnée est l’un des sports et loisirs préférés des Suisses. Environ deux millions de randonneurs apprécient le paysage tout en améliorant leur santé de manière simple et efficace. Toutefois, une bonne préparation s’impose.
De nombreux bénéfices pour la santé
Randonner est revenu à la mode. Depuis plusieurs décennies, cette activité de loisirs est très appréciée aussi bien des jeunes que des personnes âgées. En Suisse, la randonnée reste le sport de plein air le plus souvent pratiqué. Comment expliquer une telle popularité ? L’exercice en pleine nature à un rythme agréable laisse une large place aux impressions sensorielles. Le parfum des fleurs, des pâturages et des forêts, le bruissement du vent, le clapotis de l’eau et les bruits des animaux, la caresse de l’air sur la peau et la nature changeante du sol sous les pieds procurent un éventail de sensations et stimulent le goût de la découverte. Un autre atout de la randonnée : ses bienfaits sur la santé. Outre le fait de bouger sur une période prolongée, cette activité physique offre d’autres bénéfices pour la santé et le bien-être du randonneur. Elle renforce notamment le système immunitaire, ralentit le pouls et réduit le risque de maladies cardiovasculaires. Mais ce n’est pas tout : chemin faisant, le randonneur augmente sa masse musculaire et osseuse tout en protégeant ses articulations. La randonnée permet de contrôler son poids et constitue une forme optimale d’entraînement d’endurance, sans compter que le risque de blessures est minime. Et pour couronner le tout, randonner est très plaisant !
Randonner est une activité très plaisante
La Suisse, pays de la randonnée par excellence
Le succès que connaît la randonnée en Suisse peut s’expliquer par des itinéraires d’une grande variété, jalonnés d’une multitude de paysages différents, allant de la charmante balade le long d’une paisible rivière quasiment sans dénivelé aux raids alpins nécessitant une bonne condition physique et un pas sûr. Entre les deux, un éventail infini de belles destinations offrant des chemins panoramiques, des voies de haute altitude, des circuits en boucle ou sur des sentiers de balade pour découvrir les sites touristiques et les points de vue. Le réseau de chemins de randonnée pédestre balisés s’étend sur plus de 60'000 kilomètres et propose des randonnées pour chaque degré de difficulté. C’est d’ailleurs l’un des points-clés du succès de la randonnée en Suisse. Un grand nombre de propositions de randonnées sont disponibles sur le site web Suisse Rando, association faîtière des organisations cantonales en charge des chemins de randonnée, www.randonner.ch ou sur www.wanderland.ch.
Une bonne préparation pour plus de plaisir https://www.randonner.ch/fr/randonnee/preparation
La randonnée fait partie des activités de loisirs à priori peu risquée. Le danger réside surtout dans les terrains raides et exposés, les sols irréguliers et les dénivelés importants auxquels le randonneur n’est pas habitué. D’où l’intérêt de préparer minutieusement chaque randonnée et de l’adapter à votre condition physique. Un bon équipement, incluant des chaussures bien ajustées et de saison, des vêtements appropriés, de quoi vous protéger du soleil et de la pluie, une pharmacie de poche, des cartes de randonnée, un compas, un couteau de poche ainsi qu’une bonne réserve d’eau et de nourriture sont indispensables à toute excursion. Un téléphone portable avec les numéros d’urgence pré-enregistrés peut s’avérer utile dans de nombreuses régions. Pour faire de votre randonnée une expérience positive et inoubliable, veillez à respecter les consignes suivantes : Suivez les chemins signalisés. Refermez toujours clôtures, barrières et enclos. Faites régulièrement des pauses et buvez beaucoup, même si vous n’avez pas soif. Lorsque le mauvais temps arrive, faites demi-tour ou cherchez refuge sous un abri ou une cabane. Si vous vous sentez mal subitement ou éprouvez quelque autre difficulté, ne prenez pas de risque et ne forcez pas. Rebroussez chemin. Si vous traversez des pâturages : tenez votre chien en laisse, contournez les troupeaux de vaches en restant à bonne distance.
Pour que la randonnée garde tout son attrait et procure du plaisir au plus grand nombre, n’oubliez pas la devise : « N’emporte avec toi rien d’autre que tes impressions et ne laisse derrière toi que l’empreinte de tes pas ! »
Kurt Meyer
Le conseil de votre pharmacie
Une trousse à pharmacie à emporter partout
Un équipement de base comporte : Plusieurs grands sparadraps, Des pansements pour les ampoules, Un désinfectant liquide, Des antidouleurs, Une bande élastique, Une couverture de survie légère, Une paire de ciseaux et une pince à épiler, Un spray réfrigérant, Une crème ou un gel anti-inflammatoire. En outre, votre trousse à pharmacie doit contenir : une crème solaire, un baume à lèvres, un spray répulsif anti-insectes et anti-tiques et des compléments alimentaires, tels que du magnésium ou des préparations homéopathiques.
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Sport : ménagez vos articulations !
L’exercice physique est bon pour la santé, mais tous les sports ne conviennent pas à tout le monde. Un entraînement inapproprié à la suite d’une période d’inactivité physique ou en cas de surpoids peut léser les articulations. Il est possible de réduire ce risque en pratiquant des activités adaptées.
Continuer à bouger, même en cas de douleur
Le sport et l’exercice physique aident à maintenir les articulations. La pratique régulière d’une activité physique alimente le cartilage articulaire en liquide synovial et en substances nutritives. C’est pourquoi, même en présence de douleurs articulaires, il est important de ne pas surprotéger les articulations en cessant toute activité physique, mais au contraire de rester actif. Les sollicitations excessives et les contraintes physiques unilatérales peuvent toutefois conduire à une usure plus rapide des articulations. Aussi, est-il conseillé aux personnes non entraînées ou en surpoids d’opter pour des sports non traumatisants.
Choisir une discipline adaptée
Ces sports non traumatisants comprennent des mouvements fluides et symétriques, qui mobilisent les articulations sans qu’elles aient à supporter le poids du corps et soient soumises à des chocs trop importants. C’est notamment le cas du cyclisme. A vélo, le poids du corps n’est pas majoritairement soutenu par les jambes mais par la selle. Les mouvements déliés de va-et-vient des jambes soulagent également les articulations de l’appareil locomoteur. A l’instar du vélo, un large éventail de disciplines sportives convient aux articulations : la natation ou l’aquagym, par exemple, dû au fait que l’eau porte le corps. En outre, la résistance de l’eau augmente l’efficacité des exercices. Pour les nageurs, il convient de noter que le crawl et la nage sur le dos sont préférables à la brasse, laquelle provoque une cambrure et crispe les vertèbres cervicales vers l’arrière. Les personnes en quête d’exercice physique mais aussi de paysages naturels peuvent s’orienter vers la marche nordique ou la randonnée (voir l’article Actualités dans cette édition). Contrairement à la marche rapide ou à la course à pied, les articulations portent trois fois moins le poids du corps. D’autres activités sportives sont recommandables telles que le ski de fond traditionnel (dit en style classique), l’aviron et le golf. Pour les activités d’intérieur, le rameur et le Cross-Trainer constituent des alternatives intéressantes : la marche est en quelque sorte simulée et les mouvements des jambes s’effectuent par mouvements elliptiques. Plus dynamique et peu traumatisant, le saut en trampoline, avec son sol amortissant. Attention, cela dit, à ne pas sous-estimer le risque de blessure associé à cette discipline. D’autres sports sont à proscrire absolument pour les articulations, en l’occurrence tous les sports de ballon, qui induisent des changements brusques de direction et de rythme et présentent des risques de contacts physiques. Idem pour les sports de raquette comme le tennis, le badminton et le squash. La course à pied et les sauts ne sont pas en reste, car ils induisent d’importants impacts et vibrations néfastes pour les articulations.
L'exercice physique contribue à la souplesse des articulations
Sport et arthrose
Les mouvements doux pour les articulations sont bénéfiques, en particulier pour les personnes souffrant de problèmes articulaires (en cas d’arthrose du genou, par exemple), même s’il est naturel de ne pas avoir envie de faire de l’exercice en présence de douleurs, de gonflements et de raideurs. Le manque d’exercice peut toute-fois contribuer à la progression de l’arthrose du genou. Le cartilage est moins alimenté en nutriments et devient donc moins élastique. Ainsi fragilisé, il laisse progresser l’arthrose plus rapidement. Résultat : les douleurs aux genoux s’intensifient. Les personnes concernées font encore moins d’exercice et le cercle vicieux s’installe. Ceci n’est pas une fatalité, dans la mesure où l’on connaît les activités sportives qui sollicitent peu les articulations et où un grand nombre d’entre elles peuvent être pratiquées sans trop d’efforts. L’essentiel est d’aller au bout de ses intentions.
Kurt Meyer
Conseils pour des articulations saines
Bandages articulaires en cas de problèmes ou de lésions articulaires, Utilisation ponctuelle de patchs antidouleurs en cas de douleurs articulaires aiguës. Les muscles ont aussi besoin de soins lors de la pratique de sports peu traumatisants : crèmes chauffantes pour préparer les muscles avant l’activité. Pour prendre soin des muscles après l’effort : lotions, gels, patchs, ainsi que des conseils pour en optimiser l’application. Les boissons énergétiques isotoniques assurent une bonne hydratation et sont riches en sels minéraux.
Source : http://www.feelgoods-apotheken.ch/fr/Feelgoods/
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The Health Benefits of Brisk (rapide) Walking and knee (genou) problems
It's bizarre to think this, but these days people just don't walk enough, or even stand, for that matter. It's easy to let ourselves move from comfortable seat to comfortable seat, from bed to sofa. But the act of walking isn't just a chore (corvée), it's something our bodies are meant to do. When we do walk, the body benefits in many great ways. You won't believe how much better it is to go on regular walks.
Source : http://www.ba-bamail.com
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http://www.ffrandonnee.fr/_92/l-activite-physique-quels-benefices-pour-la-sante.aspx
05) Urgences - les gestes qui sauvent
https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=hAzO-LeHE_g 4’ Premiers secours : voici les gestes qui peuvent sauver des vies.La victime saigne abondamment. Allongez-la et comprimez immédiatement la plaie avec la paume de la main en vous protégeant d’un linge. Alertez les secours et maintenez cette compression jusqu’à leur arrivée. En cas d’hémorragies de varices, tenir la jambe en l’air presque à la verticale, jusqu’à ce qu’elle ne saigne plus. En cas de saignement de nez, boucher les 2 trous avec des compresses de gaze ou de la ouate que l’on enfonce bien en arrière, et pas seulement vers le haut. En cas d’hémorragie à la jambe, la tenir en l’air. Ne pas retirer des plaies les corps étrangers d’une certaine importance à cause du danger d’hémorragie secondaire. En cas de blessures aux mains, retirer immédiatement toutes les bagues, les doigts pouvant enfler.
L'étouffement. Après avoir avalé quelque chose de travers la victime ne peut plus parler, ni respirer et ne tousse pas. Donnez-lui vite cinq claques dans le dos avec le plat de la main ouverte. En cas d’échec, recommencez ou pratiquez la « technique de Heimlich ». Passez vos bras sous ceux de la victime, mettez un poing au-dessus du nombril, l’autre main par-dessus votre poing, enfoncez le poing d’un coup sec vers vous. Répétez jusqu’à cinq fois ce geste.
Perte de conscience. La victime ne répond pas aux questions. Desserrez le col et la ceinture. Regardez dans la bouche pour retirer d’éventuels corps étrangers. Vérifiez que la victime respire et placez-la sur le côté en position latérale de sécurité (la tête bien renversée en arrière, la jambe supérieure repliée, afin que le blessé ne retombe pas sur le dos). Ne rien donner à boire. Alertez les secours.
En cas d’arrêt de la respiration, bouche-à-nez ou bouche-à-bouche. La réanimation cardio-pulmonaire (RCP), ou réanimation cardio-respiratoire (RCR) ou en anglais Cardio-pulmonary resuscitation (CPR), est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsque la circulation sanguine d'une personne s'est arrêtée (= arrêt cardio-circulatoire). En effet, lorsque la circulation du sang s'arrête, les organes, dont le cerveau et le cœur lui-même, ne sont plus alimentés en oxygène et commencent à mourir : des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute, et les chances de survie deviennent quasiment nulles après huit minutes d'arrêt circulatoire. Le fait d'oxygéner artificiellement le sang et de le faire circuler permet d'éviter ou de ralentir cette dégradation, et donc d'accroître les chances de survie. Voici une nouvelle méthode sans le bouche-à-bouche ni le bouche-à-nez : http://www.youtube.com/watch?v=E5huVSebZpM durée vidéo (en anglais) = 2 minutes. Voir aussi article dans http://fr.wikipedia.org/wiki/Cardio-pulmonary_resuscitation . Continuous Chest Compression CPR (cardiopulmonary resuscitation). People over 50 are the most likely to need CPR for cardiac arrest. If someone has a cardiac arrest you should give CPR as quickly as possible. You should aim for 2 compressions a second.
Lorsqu’on peut craindre une fracture des vertèbres, ne pas transporter le blessé et ne pas le soulever du sol.
Monter avec les jambes, ne se servir de ses bras que pour maintenir l’équilibre - pas pour se hisser.
En cas de chute de pierres, se tenir aussi près que possible de la paroi et protéger la tête avec le sac à dos.
Les serpents n’ont pas d’oreilles et n’entendent pas. Ils sont très sensibles aux trépidations du sol. Un bon moyen de faire
fuir ces reptiles est de frapper le sol avec un bâton ou de marcher en tapant des pieds. Une morsure de
vipère laisse des traces des crochets:
deux petits trous sur la peau distants de moins d'un centimètre.
Il ne faut ni inciser l'endroit de la morsure, ni aspirer le venin, ni faire un garrot.
Si la morsure est située sur un membre, on peut placer un lien large et pas trop serré juste au-dessus de la blessure.
Que faire en cas de morsure de serpent ?
Les clichés sur les serpents ont la vie dure. Loin de l’image belliqueuse alimentée par les films, la plupart des serpents que l’on trouve en France n’attaquent et ne mordent que s’ils se sentent menacés ou agressés. En cas de morsure, quelques bons gestes sont à appliquer, d’autres à abandonner.
Les morsures de serpent les plus fréquentes
En France, ce sont les morsures de vipères qui sont les plus souvent constatées. On les repère à leur petite tête triangulaire. Si elles sont rarement graves (car en réalité, le serpent n’injecte pas systématiquement du venin au moment de la morsure), on dénombre tout de même plusieurs décès par an. Une bonne raison de se montrer méfiant lorsque l’on se promène en pleine nature, donc.
Les bons gestes
En cas de morsure, les bons réflexes sont à adopter rapidement :
• Allonger la personne qui vient d’être mordue.
• Appeler immédiatement des secours (composer le 15 ou le 112, numéro des secours européens).
• Utiliser un désinfectant si l’on dispose d’une trousse de secours et de coton ou de compresse : il peut s’agir de Dakin par exemple.
• Couvrir la morsure avec un linge propre pour éviter une infection.
• Rassurer la personne : s’assurer qu’elle reste calme et tranquille jusqu’à l’arrivée des secours.
Les gestes à éviter
Certains gestes sont, au contraire, à proscrire :
• Il ne faut pas sucer la plaie pour aspirer le venin. Cette pratique est très dangereuse car elle favorise la diffusion du poison dans le sang via les microlésions souvent ignorées que nous avons tous dans la bouche.
• Evitez également de faire un garrot : le garrot crée un œdème et provoque une mauvaise oxygénation des tissus.
• Ne donnez aucun « remontant » à la victime de morsure (alcool, café, thé) qui aurait pour conséquence d’accélérer les battements du cœur et donc de diffuser le venin plus rapidement dans le sang.
Bon à savoir : en cas de morsure de serpent, l’aspi-venin est généralement inefficace dans la mesure où le poison est injecté trop profondément dans les tissus pour que l’appareil ne puisse l’aspirer.
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Après la sortie d'hibernation des reptiles, la majorité des morsures de serpents survient entre avril et octobre.
Qu’ils soient venimeux ou non, les serpents ont tendance à fuir l’homme. Ils ne mordent que pour se défendre, lorsqu’un individu leur marche dessus par exemple.
Pour prévenir la morsure, le bon sens est de mise :
-Évitez d’approcher un serpent, même s’il est immobile et semble mort ;
-Évitez de soulever des pierres, sous lesquelles ils peuvent se terrer ;
-Entretenez votre terrain, les herbes hautes peuvent représenter un refuge idéal ;
-En randonnée, privilégiez les chaussures montantes et les pantalons.
Les précautions qui s’imposent en cas de morsure
Assurez-vous qu'il s'agit bien d'une morsure de vipère. La blessure a la forme de deux piqûres, tels deux crochets plantés dans la peau entourés d’une auréole rouge.
Si ce n'est pas le cas, vous avez sûrement affaire à une morsure de couleuvre, non venimeuse et donc sans gravité.
Appelez le Samu (15). La victime doit être rassurée.
En attendant l'arrivée des secours, mettez la victime en position latérale de sécurité, nettoyez la blessure à l'eau et au savon puis appliquez un antiseptique.
Ôtez les bagues, les montres, les chaussures et tout ce qui peut serrer la zone mordue car celle-ci va se mettre à gonfler.
En cas de douleur, utilisez uniquement le paracétamol et en aucun cas un anti-inflammatoire, ou d'aspirine qui augmente le risque de saignement.
Certains comportements, pourtant réputés comme efficaces sont à proscrire. Ainsi, n’incisez pas la plaie. Cela pourrait surinfecter la morsure ou favoriser la nécrose des tissus.
L'utilisation d'un garrot est à éviter. Le venin se répand tout de même dans le corps et cela peut également provoquer des nécroses graves.
Les bagues et bracelets doivent donc être retirés sous peine de jouer le rôle de garrot.
N'essayez pas d'aspirer le venin.
Enfin, tout ce qui accélère le rythme cardiaque de la victime est à éviter comme le fait de la soutenir en position debout ou de lui faire consommer des excitants (thé, café, alcool).
source : https://www.ledauphine.com/magazine-sante/2020/07/26/morsures-de-serpent-comment-reagir?
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If You’re Bitten by a Venomous Snake
Right after you have been bitten, the spot will hurt a lot. The blood color might change to dark red or even blue. After that, the bitten spot will start to swell (enflé) and other symptoms such as a headache, blurry vision, fever, and nausea will appear.
What to do: Doctors don’t recommend sucking out the venom because there might be some small wounds in your mouth. However, if you’re far away from the hospital, there is no other choice. You should suck out the poison a few seconds after you’ve been bitten.
Don’t push the bite or put a bandage on it. If the venom is concentrated in one place, it can lead to necrosis. Let the blood pour out as this will take some of the venom with it.
Source : http://www.ba-bamail.com/content.aspx?emailid=29459
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What should you do if you see a snake?
First, remain calm. Make note of what the snake looks like, its coloration, shape, and patterns. If the snake is several feet away, don’t move and see how the snake reacts. Usually, a snake will look for an escape route at this point. If the snake rises up, it’s threatened and may be preparing for an attack. If the snake does not move away, slowly back away.
If you’re unlucky enough to step on or close to a snake, forgo caution and quickly move away. Only stop once you’ve created sufficient distance between you and the snake.
Do not touch the snake, not even with a pole. Don’t try to kill or catch it. If it bit you or someone nearby, do not attempt to seize it. Remembering what the snake looked like should be enough to get you the help you need.
When hiking in grassy areas where snakes may hide, thick boots and long trousers are a good idea and may offer some protection from a snake bite. Avoid tall grass and be cognizant (instruit) of your surroundings.
If the snake is in or around your house, do not attempt to kill it and do not remove it by yourself. Call a professional snake catcher.
source : http://www.ba-bamail.com/content.aspx?emailid=32834
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Les fractures
En cas de chute, il est parfois difficile de confirmer l’existence ou non d’une fracture.
Cependant, une fracture d’un membre est souvent détectée lorsque la mobilisation (même minime) est impossible et extrêmement douloureuse. Dans ce cas, la victime doit rester immobile jusqu’à l’arrivée des secours afin de ne pas aggraver une éventuelle fracture (déplacement d’un os, plaie engendrée par un fragment d’os,…).
En cas de plaie, couvrir avec du tissu propre en exerçant une compression manuelle afin d’arrêter l’hémorragie.
En cas d’atteinte de la colonne vertébrale, l’immobilisation de la victime est strictement recommandée jusqu’à l’arrivée des secours.
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Un malaise
Il s’agit d’une sensation désagréable et fatigante ressentie par la victime, qui en est généralement consciente. Le malaise peut apparaître de façon brutale ou progressive, mais peut être aussi temporaire, selon les causes. Les origines sont nombreuses ; cela peut être un accident, une intoxication, une maladie (diabète par exemple), ou un problème cardiaque….
En attendant les secours,
- Allongez la victime sur le dos ; cependant, faites-lui adopter une position qui lui est confortable (assise ou demi-assise) ;
- Questionnez la victime sur les signes dont elle se plaint ; en cas de chaleur, appliquez un linge ou tissu humide sur le front. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à couvrir la victime ;
- Vérifier régulièrement la respiration de la victime, ainsi que son état de conscience ;
- Demandez à la victime si elle a un antécédent de maladie, avec un traitement prescrit régulièrement (a-t-elle omis de prendre ses médicaments ?...) ;
- Dans le cas contraire, ne donner rien à avaler à la victime car les causes de son malaise est inconnu.
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Que faire devant une personne qui perd connaissance?
Dégagez les voies respiratoires
Les premiers gestes:
Vérifiez que le patient respire ; pour cela, regardez les mouvements de la poitrine, et placez la joue au niveau de la bouche du patient afin de percevoir son souffle (ou mettre un miroir sous le nez du patient ; la présence de buées permet de confirmer l’existence d’une activité respiratoire
Vérifiez l’absence de réactions (petits pincements, tapotements de la joue,…).
Enlevez les appareils dentaires, les lunettes ; déboutonner chemises et tout vêtement pouvant gêner la respiration (col, cravate, soutien gorge, ceinture, boutons, agrafes…).
En attendant les secours, changez la position du patient afin de libérer ses voies respiratoires. En effet, lors d’une perte de connaissance, le relâchement musculaire entraîne une chute de la langue en arrière ; ce qui obstrue le fond de la gorge et les voies aériennes supérieures. Pour cela, posez une main sur le front de la victime, et une autre main sous le menton. Et ramenez délicatement la tête en arrière afin de maintenir ouverte l’épiglotte. Durant cette manœuvre, le menton doit être légèrement soulevé afin de décoller la langue et libérer le fond de la gorge.
Assurez la position latérale de sécurité
Une personne inconsciente n’a aucun réflexe. Ainsi, en attendant les secours, les témoins peuvent changer la position de la victime afin d’assurer sa respiration.
La position latérale de sécurité est une position importante qui permet de dégager les voies respiratoires afin de faciliter la circulation de l’air de l’extérieur vers les poumons.
La position latérale de sécurité consiste à coucher la victime sur son côté gauche, en chien de fusil ; la tête est basculée en arrière et sa bouche est orientée vers le bas afin que les liquides puissent s’écouler vers l’extérieur pour ne pas gêner le passage de l’air. Il existe plusieurs méthodes et étapes qui permettent de mener à bien cette position. Cependant, l’obtention de cette position finale est plus importante.
Comment effectuer une position latérale de sécurité ?
- Mettez la victime sur le dos et alignez ses jambes suivant son corps ;
- Mettez-vous à genoux sur le côté gauche de la victime ;
- Placez le bras de la victime de votre côté (bras gauche), de façon à ce qu’il soit perpendiculaire à l’axe de son corps ; ensuite pliez le coude en maintenant la paume vers le haut ;
- Placez le dos de l’autre main de la victime contre l’oreille de votre côté ; cette main jouera le rôle de coussin lorsque la victime sera retourné sur le côté gauche ; appliquez également votre main droite contre la paume de la main du patient, ceci afin de soutenir la tête et maintenir l’axe de la colonne vertébrale lors de la manœuvre qui suit ;
- Avec votre main gauche, soulevez la jambe droite de la victime en la tenant à l’arrière du genou ; tirez sur la jambe en faisant rouler la victime sur le côté gauche ;
- Retirez ensuite délicatement votre main droite coincée sous l’oreille gauche de la victime, tout en évitant de bouger sa tête.
En attendant les secours, n’oubliez pas de vérifier régulièrement la respiration de la victime et mettre une couverture afin de la protéger du froid.
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Que faire devant une personne inconsciente et qui ne respire pas?
Il s’agit généralement d’une personne qui ne réagit à aucune stimulation. Après avoir vérifié l’absence de respiration (pas de souffle, pas de mouvement de la poitrine), vérifiez les pouls.
La pulsation est le reflet de l’activité cardiaque. Sa fréquence est normalement régulière et correspond aux battements cardiaques. La perception de la pulsation donne également un renseignement sur la tension artérielle. Lorsque la pulsation est faible ou difficile à percevoir, cela signifie que la tension artérielle a chuté.
Il existe différentes régions sur lesquelles la palpation du pouls est possible ; cependant, dans tous les cas, la palpation doit s’effectuer avec 2 à 4 doigts (sauf le pouce) au niveau du trajet artériel choisi. Ces régions sont normalement symétriques sur les deux côtés du corps.
La palpation du pouls s’effectue généralement au niveau de
- L’artère radiale, sur le côté gauche du poignet (paume de la main en avant)
- L’artère fémorale, sur le pli de l’aine (au milieu)
- L’artère carotide, sur le cou
En cas d’absence de respiration mais avec une pulsation normale, pratiquez le bouche-à-bouche. Cette manœuvre consiste à insuffler de l’air dans les voies respiratoires supérieures de la victime, par la bouche. Pour cela,
- basculez légèrement la tête de la victime en arrière ;
- Placez la victime sur le sol ou sur un plan vertical et dur
- Placez- vous sur le côté gauche de la victime, placez votre main droite sur son front en pinçant le nez avec le pouce et l’index ;
- Maintenez la bouche de la victime ouverte en soulevant légèrement le menton avec votre main gauche.
- Insufflez de l’air, de façon lente, régulière et normale, en posant votre bouche sur celle de la victime. Normalement, avec l’air insufflé, le thorax doit se soulever progressivement. Afin de maintenir une hygiène correcte, vous pouvez utiliser un mouchoir ou un linge propre avant d’appliquer cette manœuvre.
Après 2 insufflations qui dureront chacune près d’une seconde, vérifiez l’existence d’un mouvement respiratoire au niveau de la poitrine de la victime.
Un arrêt cardiaque et un arrêt respiratoire
Lorsque les pulsations sont absentes, il est nécessaire d’effectuer un massage cardiaque . Cette manœuvre consiste à réaliser des compressions au niveau de la région thoracique afin de stimuler l’activité cardiaque. Cette manœuvre peut être effectuée en attendant les secours.
Pour cela,
- Déboutonnez la chemise ou les vêtements de la victime afin de mettre à nue sa poitrine ;
- Placez la victime sur le sol ;
- Mettez-vous à genoux à côté de la victime ;
- Posez le talon de votre main dans le creux du sternum, au milieu de la poitrine (entre les deux seins) ;
- Appuyez avec l’autre main et exercez, les bras tendus, une pression au niveau de la poitrine ; le thorax doit être comprimée sur 3 à 4 cm de profondeur ;
- Relâchez la poitrine pendant quelques secondes et reprendre la compression.
En général, en cas d’arrêt cardio-respiratoire, le bouche-à-bouche et le massage cardiaque doivent être alternés. Cela correspond à quinze à trente compressions du thorax, alternés avec deux insufflations d’air sur la bouche de la victime.
Attention, une manœuvre mal effectuée pourrait entraîner une fracture des côtes et aggrave l’état de santé de la victime. Dans ce cas, laissez faire une personne plus expérimentée.
Il est conseillé de vérifier régulièrement la reprise des activités cardiaques ; les manœuvres doivent être arrêtées lorsque le malade respire et que les battements cardiaques ont repris.
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Comment reconnaître une hémorragie?
Le sang véhicule de l’oxygène pour irriguer les différents organes de l’organisme. Les plus importants sont l’irrigation du cœur et du cerveau.
Les hémorragies externes sont les plus évidentes ; le pronostic est souvent grave lorsque le saignement est abondant, et cela peut entraîner le décès de la victime si la prise en charge n’est pas rapide.
Une hémorragie externe peut être caractérisée par un écoulement de sang au niveau d’un orifice naturel (bouche, oreille, nez, urètre, anus, vagin), ou directement au niveau d’une plaie ou une blessure.
Les gestes utiles...
S’il s’agit d’un petit saignement, exercez une pression au niveau de la plaie afin d’arrêter le saignement.
Si le saignement est abondant, allongez le patient afin de faciliter l’irrigation du cerveau et du cœur. Logiquement, il est plus raisonnable d’exercer une compression forte avant le saignement ; ceci est facile devant un saignement d’un membre.
Sinon, il est plus facile d’exercer une compression forte au niveau de la plaie jusqu’à l’arrivée des secours ; évitez néanmoins de toucher directement la plaie et le sang avec les mains. Utiliser des gants ou un linge pour la compression.
La compression manuelle peut être remplacée par du tissu propre et large. En effet, le tissu doit recouvrir totalement la plaie, tout en le comprimant de façon efficace. Sa mise en place doit être rapide.
Lorsque le saignement ne s’arrête pas, il est possible de rajouter un autre tissu tampon afin d’augmenter la compression.
N’oubliez pas de vous laver les mains après les gestes de secours.
Lorsque le saignement s’effectue au niveau des orifices naturels, il est important de surveiller le patient en attendant les secours : position allongée, repos, surveillance de la conscience.
En cas de saignement important du nez, mettez la victime en position assise, et appuyez au niveau de nez qui saigne durant environ 10 minutes (ou pincez le nez avec le pouce et l’index), la tête légèrement penchée en avant. Un glaçon posé au niveau de la racine du nez peut également être efficace.
Source : http://sante-guerir.notrefamille.com
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Premiers gestes à avoir sur le lieu d’un accident
Arriver sur le lieu d’un accident est une expérience stressante durant laquelle il est facile de céder à la panique. Afin de pouvoir aider la ou les victimes le plus efficacement possible, il est important de connaître les premiers gestes à avoir lors de l’intervention.
Pour assurer votre propre sécurité et celle de la victime, vous devez commencer par la vérification de l’environnement. Inspectez les lieux afin de relever les sources potentielles de danger comme des fils électriques, des échappements de gaz, des morceaux de vitre, un début d’incendie, des produits chimiques, la circulation des voitures, etc.
S’il n’y a aucune source de danger ou si le danger peut être écarté sans risques pour vous ou pour la victime, vous pouvez vous approcher d'elle afin de vérifier son état de conscience. Si les dangers ne peuvent pas être écartés, il est impératif d'appeler immédiatement les secours et de ne pas s'approcher de la victime.
Si la victime est consciente, posez-lui un certain nombre de questions (si elle a des allergies, si elle prend des médicaments, son passé médical, l’heure et la constitution de son dernier repas et l’évènement déclencheur de l’accident) afin de tester son degré de conscience et de pouvoir transmettre ces informations aux secours.
Ensuite, vous devez vérifier les voies respiratoires de la victime afin de s’assurer que rien ne les obstrue. Si la victime est inconsciente, vous devez être certain(e) que ses voies respiratoires sont bien dégagées. Penchez la tête de la victime vers l’arrière, une main sur son front et deux doigts en dessous de son menton.
La respiration de la victime doit également être testée. Si la victime est consciente, demandez-lui de prendre trois souffles longs et profonds.
Pour vérifier la respiration d’une victime inconsciente, approchez votre joue de sa bouche en regardant vers sa poitrine (sentez son souffle, écoutez sa respiration et regardez le mouvement de sa poitrine).
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Si la victime est consciente, il est important de la rassurer en permanence et de continuer de vérifier qu'elle respire facilement.
Finalement, il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’hémorragie et de traiter l’état de choc, c'est-à-dire la réaction du corps ayant subi un traumatisme. Pour connaître la procédure à suivre, consultez la fiche P-O-R-S-C-H-E :
Position confortable : desserrez les vêtements de la victime (cravates, ceintures, etc.) et placez-la dans une position confortable qui minimise tout effort.
Oxygène : si une machine à oxygène est disponible, n'hésitez pas à administrer de l'oxygène à la victime, surtout si elle donne l'impression d'en manquer.
Rassurer la victime. Alertez les secours si la victime est en état de choc car la situation peut facilement dégénérer. Parlez à la victime et essayez de la rassurer. Gardez votre calme : cela apaisera la victime.
Signes vitaux : évaluez les signes vitaux et l'état de conscience de la victime en permanence.
Chaleur : maintenez le corps à une température normale. Si la victime a froid, couvrez-la. Si la victime est au soleil ou si elle a chaud, mettez-la à l'ombre ou à l'abri de la chaleur.
Haut les jambes : si la victime est semi-consciente ou inconsciente, placez-la en position latérale de sécurité. Si la victime est consciente, placez-la sur le dos les jambes relevées, afin de maximiser l'apport de sang vers les organes importants.
Eliminer la cause : traitez la cause de l'état de choc dans la mesure du possible. Par exemple, il peut s'agir d'une hémorragie, d'une crise cardiaque, d'une blessure, etc.
Attention : si une blessure à la colonne vertébrale est soupçonnée, il ne faut pas bouger la victime pour ne pas aggraver ses blessures.
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premiers secours en montagne
Les pratiquants de la montagne en général, ne sont ni médecins, ni sauveteurs qualifiés dans le secours en montagne, et pourtant, il faut qu’ils soient capables, suite à un accident ayant entraîné une blessure, de prendre des décisions. Pour cela, il faut répondre aux questions suivantes :
1) Ai-je intérêt ou non à déplacer le blessé ?
2) Dois-je attendre les secours ou évacuer le blessé moi-même ou avec l’aide des personnes présentes ?
Réponse 1 :
Sachez qu’il ne faut pas, en règle générale, déplacer un blessé. Cependant, le choix doit tenir compte tout d’abord du terrain et des dangers objectifs (danger réel, vital, immédiat, et non contrôlable). Si la zone est très exposée (chute de pierres, de séracs, coulée de neige…) et que l’on ne peut pas assurer la protection de la victime, il faudra quel que soit son état, la mettre rapidement à l’abri, c’est un dégagement d’urgence
On devra tout de même faire attention à toujours conserver la rectitude de l’axe tête-cou-dos de la victime, pour éviter une quelconque aggravation d’éventuelles lésions de la colonne vertébrale. Dans le cas où la zone n’est pas exposée, c’est le bilan vital qui sera déterminant, c’est pourquoi un minimum de connaissances en secourisme est essentiel.
Réponse 2 : Ce sont les conditions météo qui seront déterminantes : « un hélicoptère peut-il approcher avec le temps qu’il fait ou qu’il fera dans les prochaines heures ? ». Il faudra aussi tenir compte de la possibilité de prévenir les secours : « mes appels, signaux ou fusées ont-ils une chance d’être reçus ou entendus ? ». Lorsque le portable (ou la radio) passe, la question ne se pose pas et l’on pourra alors demander conseil aux services de secours sur la conduite à tenir.
Enfin, il faudra se demander si ses propres connaissances ou celles d’autres personnes présentes sont suffisantes pour évacuer le blessé par un quelconque procédé de sauvetage.
En pratique, vous devez être capable en montagne :
D’analyser la situation et ses risques (de réaliser la protection et si besoin un dégagement d’urgence),
D’effectuer un examen complet des victimes,
De reconnaître les signes de détresse et de réaliser les gestes salvateurs,
De surveiller l’évolution de l’état des victimes,
De transmettre les données recueillies lors de l’alerte.
Le rôle de l’intervenant consiste à protéger, alerter et secourir, il n’est pas un «mini-médecin».
Source : http://montagneetdecouverte.jimdo.com/premiers-secours-en-montagne/
les gestes qui sauvent 1/2
les gestes qui sauvent 2/2
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First Aid Methods That Are Often Performed Incorrectly
Cardiac Compressions Can Lead to Rib (côte) Fractures and Lung Damage
Why is is a problem?
Cardiac compressions, if done incorrectly, can easily lead to broken ribs (côtes), which may seriously damage the heart and lungs.
Doing it right
You should only carry out cardiac compressions if you’re certain that the person isn’t breathing and there’s no qualified doctor around. While one person is calling the ambulance, another should do heart compressions to the rhythm of 100 per minute (to the beat (rhythm) of “Staying Alive” by the BeeGees). Mouth-to-mouth resuscitation should be performed once the heart has started pumping again.
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Applying a Tourniquet to Stop Bleeding Can Lead to Amputation
Why is it a problem?
An incorrectly or unnecessarily applied tourniquet (serrer trop fort) can lead to an excess in limb (membre) pressure. This doesn’t stop the bleeding but prevents blood circulation which can lead to necrosis.
Doing it right
Apply a large amount of sterile gauze or clean cloth to the wound and push down hard – this should be enough until the ambulance arrives. The only exception should be when there is serious bleeding, where the risk of death is higher than that of losing a limb.
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Don’t Throw Back Your Head or Lie on Your Back with a Nosebleed
why is it a problem?
If you do this, the blood pressure in your head will increase. Furthermore, it’s not possible for you to tell how much bleeding there is going to be, so the blood might get into your lungs or cause vomiting.
Doing it right
Hold your head upright to reduce pressure, apply a cold pack, and then close one nostril with your finger for 15 minutes. Do the same for the other while breathing through your mouth. If the bleeding doesn’t stop, repeat the above procedure. If it continues after this, or if it has been caused by an injury, call an ambulance.
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If You’re Bitten by a Snake or a Venomous Insect, Don’t Suck out the Poison
Why is it a problem?
The venom will mix with your saliva and can then damage your mucous membrane. This can accelerate the poisoning and lead to lung edema and heart failure.
Doing it right
If you’re bitten on a limb, lie down so that the bitten area is below your heart. Call an ambulance, describe what bit you, and drink a lot of water
Source : http://www.ba-bamail.com/content.aspx?emailid=26378
If You’re Bitten by a Venomous Snake
Right after you have been bitten, the spot will hurt a lot. The blood color might change to dark red or even blue. After that, the bitten spot will start to swell (enflé) and other symptoms such as a headache, blurry vision, fever, and nausea will appear.
What to do: Doctors don’t recommend sucking out the venom because there might be some small wounds in your mouth. However, if you’re far away from the hospital, there is no other choice. You should suck out the poison a few seconds after you’ve been bitten.
Don’t push the bite or put a bandage on it. If the venom is concentrated in one place, it can lead to necrosis. Let the blood pour out as this will take some of the venom with it.
Source : http://www.ba-bamail.com/content.aspx?emailid=29459
https://www.youtube.com/watch?v=APd63Pv5CzM 5’ How To Survive A Snake Bite.
https://www.youtube.com/watch?v=vX-OOfbnD9w 6’ How to Survive a Dog Attack.
https://www.pam-ge-association.ch = PAM signifie Prévention des Accidents par Morsure de chien.
Son but général est de contribuer à la diminution du nombre d’accidents par morsure de chien en dispensant au public des informations de prévention.
Peur des chiens :
1
2
https://www.youtube.com/watch?v=aKXLQN1l7mQ 9’ 10 Cute Animals That Can Kill You. (slow loris = paresseux).
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How to Signal SOS Correctly
If you’re in danger and have no means of communication, you need to know how to signal SOS properly.
The SOS signal looks and sounds like this: 3 short flashes or sounds, then 3 long ones and 3 short ones again. After the signal, wait for 3 seconds and repeat. If you receive 3 flashes of light or three whistles, it means that a rescue team is on its way.
Source : http://www.ba-bamail.com/content.aspx?emailid=29459
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https://www.randonner-malin.com/accident-en-randonnee/?omhide=true
06) Comportement en cas de présence des vaches
21.6.2021 Sur l’alpe, les vaches sont chez elles. Pour ne pas déranger, il vaut mieux résister à la tentation de s’en approcher et de les toucher.
«La Suisse trait ses vaches et vit paisiblement.» Qui a écrit ça ? Victor Hugo qui appartenait à une époque où la marche n’était pas encore tendance. Depuis, ce sont des milliers, des millions même d’Helvètes qui partent sac au dos avaler des kilomètres de sentier. «Selon l’étude Sport Suisse 2020, environ 60% de la population pratique régulièrement la randonnée aujourd’hui», confirme Patricia Cornali, chargée de communication chez Suisse Rando.
Le hic, c’est que ces gentils promeneurs ne sont pas les seuls à proliférer sur l’alpe et ailleurs : les troupeaux de ruminants y fleurissent aussi. Résultat des courses, les rencontres humains-bovins deviennent plus fréquentes et les incidents plus courants, même s’ils restent rares heureusement. «Il n’existe pas de statistique officielle», précise Etienne Junod, responsable romand du Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA). Et officieusement ? «Les événements, qui nous sont rapportés, se comptent sur les doigts d’une ou de deux mains par année, pas plus. Et dans 95% des cas, un chien est impliqué.»
Une paille ? Sauf évidemment lorsqu’il y a blessure grave, voire mort d’homme ou de femme comme cela arrive parfois. De quoi, en tout cas, alimenter la rubrique faits divers des journaux, et surtout préoccuper les associations de tourisme pédestre et de propriétaires de bétail qui multiplient les actions (voir encadré) visant à informer et sensibiliser – pour ne pas dire éduquer ! – le grand public. «Il y a de plus en plus de randonneurs inexpérimentés, relève Patricia Cornali. Ces derniers ont besoin de conseils parce qu’ils ne connaissent pas bien la nature ni ses habitants.»
«Beaucoup de gens n’ont aucune idée de ce qu’est la campagne, ajoute Etienne Junod. Ils croient qu’ils sont à leur place sur le pâturage, ils agissent comme s’ils se trouvaient en terrain conquis et que les vaches étaient, à la limite, des intruses. Mais c’est le contraire et il faut qu’ils prennent conscience de cela !» L’expert du SPAA est un poil remonté face aux bipèdes lambda qui ignorent souvent tout ou presque des mœurs et humeurs de ces quadrupèdes. «Ils imaginent que ce sont juste de belles bêtes tranquilles et inoffensives. Certains savent même qu’elles produisent du… lait.»
Pour ce formateur d’adultes et fin connaisseur de la gent bovine, il est fondamental de comprendre que les ruminants ne perçoivent pas le monde qui les entoure de la même façon que nous. «Ils nous considèrent comme des prédateurs. Une cohabitation harmonieuse est possible seulement si on change d’attitude, si on laisse à l’animal une chance de ne pas se comporter comme une proie.» En particulier lorsqu’il y a des veaux dans le troupeau. Là, il faut vraiment redoubler de prudence et d’attention, car les vaches allaitantes sont comme toutes les mères : si elles perçoivent une menace, elles peuvent devenir agressives pour protéger et défendre leur petit.
Donc, on se tient toujours à distance raisonnable des bêtes à cornes de manière à ce qu’elles ne se sentent pas en danger. D’autant plus si l’on est accompagné d’un chien. Et bien sûr, cela découle d’ailleurs de cette règle d’or, on évite de les chatouiller ou pire de les embrasser (avec ou sans la langue) comme des internautes germanophones l’ont fait récemment pour relever un défi – le «KuhKuss Challenge» – que leur avait lancé l’application Castl, qui a son siège en Appenzell. Même si c’était pour une bonne cause, ça a fait bondir une ministre autrichienne et également notre interlocuteur : «C’est complètement débile, contre-productif et dangereux !».
Etienne Junod use d’une métaphore pour conclure : «Quand vous foulez un pâturage, vous marchez dans l’assiette des vaches. Elles sont chez elle dans ce milieu naturel et vous devez vous conduire comme un invité respectueux.» Vachement respectueux même.
Règles de bonne conduite
Quels comportements adopter pour que les rencontres entre ruminants et randonneurs se déroulent sans heurts ni malheur ? D’abord, ne pas toucher les veaux. Ensuite, tenir les chiens en laisse, car ces animaux de compagnie sont perçus par les bovins comme des super prédateurs à cause de leur ressemblance avec le loup. «Si les vaches en ont après le chien, il faut absolument le lâcher, l’éloigner de vous et aller ensuite l’attendre de l’autre côté de la clôture», conseille Etienne Junod. Et enfin, rester à distance des bêtes à cornes (même dans le cas où elles en sont dépourvues), en particulier des vaches mères et de leurs petits. Quitte à s’éloigner du sentier de randonnée si nécessaire. «Il est possible de passer furtivement au milieu d’un troupeau s’il n’y a pas d’autre option, précise le responsable romand du SPAA. A ce moment-là, on fait profil bas comme si on n’était pas là, on avance tranquillement en regardant ses chaussures…»
Comment savoir si notre présence dérange ? Tant que les bovins poursuivent leurs activités (brouter, dormir, ruminer, etc.) comme si de rien n’était, tout va bien. Il faut commencer à se méfier dès qu’ils relèvent la tête et vous observent. Là, il vaut mieux reculer un peu avant qu’ils ne se mettent en mouvement. Si leur attitude n’augure rien de bon, il est sage de s’écarter encore davantage. S’ils s’approchent un peu vite, vous pouvez poser votre sac ou une veste par terre, ça les occupera et vous permettra ainsi de vous replier tranquillement. Et s’ils écument, baissent la tête, grattent le sol et mugissent, il ne reste plus qu’à se mettre à l’abri… Parce qu’une bête de 600 kilos fonçant sur vous à 40 km/h, c’est du brutal !
Campagnes à gogo
Les associations Suisse Rando et Vache mère Suisse ont mis récemment en ligne une vidéo d’animation intitulée «Pour des rencontres paisibles entre vaches et randonneurs». En 90 secondes, ce clip rappelle les bons réflexes à adopter lorsqu’on croise des bovins.
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=v2rFIY0BjyM
2’ Like to Hike Vol. II: Pour des rencontres paisibles entre les randonneurs et les vaches.
Le Service de prévention des accidents dans l’agriculture a monté une toute nouvelle exposition itinérante baptisée «Le sentier des vaches», qui se présente sous la forme d’un parcours didactique composé d’une quinzaine de panneaux. Elle sera installée cet été à deux endroits en Suisse romande : la buvette d’alpage les Croisettes dans la Vallée de Joux et le refuge de Mayen à Leysin. Objectif : faire mieux connaître aux visiteurs la vie, les mœurs et les humeurs des ruminants et favoriser ainsi une cohabitation harmonieuse entre bovins et humains.
Responsable romand du SPAA, Etienne Junod anime, à la demande, l’atelier «Dialogues avec un troupeau». A la fois théorique et pratique, ce module a pour but de sensibiliser le grand public au comportement à adopter en présence de bétail. Infos et contact : etienne.junod@bul.ch
source : https://www.migros.ch/fr/Magazine/2021/06/vaches-vs-randonneurs.html?
foto
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Début 2019, un fermier autrichien a été condamné suite à la mort d’une randonneuse qui a traversé un pâturage et qui a été tuée par l’une de ses vaches. Il a été condamné à verser 180’000 € de dommages à la famille ainsi qu’une rente mensuelle de 1500 €.
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Ne jamais sortir des sentiers traversant des pâturages, ou contourner les prés pour se maintenir à au moins 20 mètres des
bêtes, ne pas leur tourner le dos, ne pas les approcher par l’arrière, ne pas crier, éviter des grandes gestes, rester calme et discret.
Des vaches apparemment calmes peuvent aussi devenir agressives. Il faut rester attentif aux comportements menaçants, comme lorsqu’elles
baissent la tête, trépignent et beuglent. En cas d’extrême nécessité, un coup de canne bien ajusté sur le nez
peut redonner le goût du respect à une bête belliqueuse. Ne jamais regarder les vaches dans les yeux. Pour tranquilliser l’animal,
il est important de s’assurer qu’il nous voit bien. Le promeneur cynophile doit se montrer tout particulièrement vigilant. Soit
il évite d’emmener avec lui son plus fidèle ami, soit il le tient en laisse. En cas d’attaque, en revanche, il le lâchera
immédiatement.
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D’après Eric Montandon du Service de Prévention des
Accidents dans l’Agriculture
(SPAA =
http://www.bul.ch/fr/fachthemen-fr/sentiers-pedestres/promeneurs.html Beratungsstelle für Unfallverhütung in der Landwirtschaft (BUL), Picardiestr. 3-Stein, 5040 Schöftland, bul@bul.ch = Grange-Verney, 1510 Moudon, Tel 0215579918, spaa@bul.ch = informations sentiers pédestres), « Les vaches deviennent
de plus en plus vaches » dans la TdG du 4 octobre 2003.
Les vaches suisses de plus en plus............ vaches.
Les vaches suisses sont de plus en plus agressives depuis l'introduction de nouvelles techniques d'élevage qui les rapprochent de la nature: les nombreux randonneurs qui écument chaque année les alpages helvétiques sont invités à se méfier des coups de corne.
La bonne vieille vache suisse de carte postale, avec sa cloche et sa robe fauve, paisible à l'image du pays, n'est plus ce qu'elle était : avec la mode du "bio", les éleveurs laissent de plus en plus souvent leurs vaches en liberté pendant des mois dans les pâturages en compagnie de leur veau, voire d'un taureau, explique Philippe Cossy, conseiller au Service de prévention des accidents dans l'agriculture (SPAA).
"Forcément, la vache retrouve des instincts beaucoup plus proches de ceux des animaux sauvages. Son instinct de défense se développe, elle devient beaucoup plus méfiante et agressive avec tout ce qui est étranger, que ce soit l'homme ou les autres animaux", explique le spécialiste. Les pouvoirs publics sont en partie à l'origine de ce retour à la nature en encourageant les éleveurs à produire de la viande, ce qui les amène à laisser les veaux téter leur mère.
"Les temps ont changé" observe M. Cossy. "Autrefois les vaches rentraient à l'étable tous les soirs pour la traite. Maintenant de plus en plus elles n'ont plus le contact quotidien avec l'homme, elles ne rentrent que l'hiver". Pour obtenir le label bio pour leur viande les éleveurs abandonnent aussi l'insémination artificielle et laissent le taureau au milieu du troupeau. "Dans ces cas là, il faut beaucoup se méfier surtout si les vaches sont en chaleur, car le taureau défend son troupeau par instinct", avertit M. Cosy.
Les agriculteurs sont les premières victimes de la vindicte bovine. Un cinquième des accidents frappant les paysans sont le fait d'animaux : pieds écrasé coups de corne ou même innocents coup de queue dans les yeux, qui peuvent valoir plusieurs jours d'arrêt de travail. En 2001, 500 paysans suisses ont été victimes d'animaux divers, contre 240 l'année précédente. Début juillet, prés Locarno un employé de ferme âgé de 27 ans, a ainsi été grièvement blessé par une vache qui l'a chargé puis piétiné alors qu'il avait saisi son veau.
Mais le million de randonneurs qui arpentent chaque année la Suisse sont tout aussi menacés. "ll y a de plus en plus d'accidents", témoigne M. Cossy: " typiquement il s'agit de gens qui se promènent avec leur chien car les chiens affolent le bétail et souvent la vache charge pour se défendre. On assiste alors à des mises à terre, à des piétinements". Dans ce cas le bon réflexe est de lâcher le chien qui court plus vite que la vache et parvient généralement à s'enfuir sans que son maître soit inquiété. Il faut également éviter d'être derrière un bovin, leur parler doucement, éviter de courir et de faire des gestes brusques.
Source : le quotidien régional « l'Alsace » - numéro du 12 octobre 2003.
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Le Matin Dimanche :
Vaches : 10 conseils pour une balade sans danger par Albertine Bourget (19 juin 2010)
1 SOYEZ DISCRET
Evitez de porter des vêtements flashy. Les vaches apprécieraient peu les couleurs vives.
2 RESTEZ CALME
Veillez à ne pas parler fort ou à gesticuler. Les sons aigus ou les gestes brusques pourraient effrayer les bêtes. Evitez également de les regarder droit dans les yeux: elles pourraient le prendre comme une agression.
3 GARDEZ VOS DISTANCES
Passez tranquillement et à bonne distance du troupeau (au moins 20 à 50 mètres). Souvenez-vous que vous êtes pour les bêtes un prédateur et que plus vous vous approchez, plus vous êtes perçu comme menaçant.
4 NE TOUCHEZ PAS
Evitez de caresser les veaux, si mignons et si petits soient-ils! Un geste qui se veut amical de votre part ne sera pas du tout interprété dans ce sens par une vache. Le pire: se placer entre une vache mère et son veau. A éviter ab-so-lu-ment.
5 GARE AU GARDIEN
Les chiens chargés de garder les troupeaux de bovins restent très rares en Suisse. Mais ils sont plus fréquemment utilisés pour les ovins. En présence d'un chien de troupeau, évitez là aussi de vous placer entre les bêtes et le chien et, autant que possible, entre le chien et ses distributeurs de nourriture automatique. Si le chien de troupeau s'approche de vous, abstenez-vous de le caresser et poursuivez votre chemin tranquillement.
6 RECULEZ
Si le troupeau ou des individus s'approchent de vous, évitez de leur tourner le dos et quittez lentement le pâturage.
7 RESTEZ VIGILANT
Gardez l'œil sur d'éventuels signaux d'alerte: si des vaches se mettent à gratter le sol avec les sabots, à mugir, il y a danger.
8 TENEZ VOTRE CHIEN EN LAISSE
Ne lâchez votre chien qu'en cas de nécessité. Comme l'homme, le canidé est vu comme un prédateur par le bétail. A fortiori, en tant que carnivore, il n'est pas du tout le bienvenu.
9 PAS DE BÂTON
Evitez d'agiter un bâton. Des promeneurs racontent avoir senti le troupeau en alerte en voyant des bâtons de marche dépasser du sac à dos. Sauf en cas de nécessité absolue, le SPAA dixit, qui préconise alors de «donner un coup précis sur le museau»!
10 PLONGEZ À TERRE... OU FUYEZ!
En cas d'attaque, les versions divergent: selon le SPAA, inutile de courir, «la vache est plus rapide». Mais plonger sur le sol peut aussi s'avérer dangereux; certains éleveurs soulignent le risque d'être piétiné. Courir en zigzag peut s'avérer la bonne solution, déroutante pour la vache qui charge.
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Cliquer ici pour voir l'affiche de la Fédération Suisse de Tourisme Pédestre.
Cliquer 1
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6
pour voir les 6 pages du guide de la SPAA.
Article DL du 15.5.2016
Article DL du 18.8.2018
Article 20' du 25.7.2019 = chien tué par une vache.
Article 20' du 11.9.2019 = promeneuse piétinée par un troupeau.
Fotos prisent le 2.9.2018 (fête du Salève) :
1
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oiseau contre vache (gif)
article 20' du 22.9.2020
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http://www.lematin.ch/flashinfo/suisse/grisons-une-vache-mere-attaque-deux-randonneurs-samnaun
Grisons: une vache mère attaque deux randonneurs à Samnaun. ats - 14 août 2011
Une vache mère s'en est pris à deux randonneurs samedi après-midi à Samnaun (GR). Une femme a subi des blessures, dont la gravité n'a pas été précisée. Elle a été hospitalisée. Un homme a été légèrement atteint, a indiqué la police grisonne. Les deux se trouvaient sur un chemin pédestre quand ils ont été attaqués. Un promeneur qui suivait a voulu leur porter secours, mais la vache l'a également pris pour cible. Le chemin qu'ils parcouraient passe à travers un pâturage clôturé signalisé par un panneau d'avertissement.
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Un article du journal 20 minutes du 24.8.2011 Des vaches passent à l’attaque
DOMAT (GR). La police rapporte pour la deuxième fois en une semaine le cas de promeneurs
attaqués par des ruminants accompagnés de leurs petits. Un homme de 62 ans s’est fait charger par une vache. Deux femmes âgées de 50 et 48 ans faisant partie de ce groupe de marcheurs zurichois ont alors tenté d’effrayer la bête à cornes. Elles ont également été blessées. La Rega, qui a dépêché
un hélicoptère pour évacuer les blessés, indique, par sa porte-parole Ariane Güngerich, la dangerosité de l’intervention. «Tant que les pales font du bruit, ça va. Mais dès qu’elles s’arrêtent, les bovins s’approchent de la machine et peuvent se montrer très agressifs pour protéger leur progéniture.» LOO/JBM
https://www.youtube.com/user/regatvFR
http://www.rega.ch et
rega débordée été 2018
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L’hélico genevois de sauvetage de la Rega sauvé DL le 06/11/2017
Bonne nouvelle, Genève conservera finalement son hélico de sauvetage jaune de la Rega ! Le canton a failli le perdre, en raison des économies demandées aux Hôpitaux universitaires de Genève. Mais après une pétition signée par 11'500 personnes, le Grand Conseil (parlement genevois) a adopté vendredi à l’unanimité une motion demandant au gouvernement de planifier son exploitation. L’hélico assure environ 400 secours par an, et peut intervenir exceptionnellement en France voisine.
Source : http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2017/11/06/l-helico-genevois-de-sauvetage-de-la-rega-sauve
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Un article de la TdG du 07 juin 2014 Ah, la vache!
Si d’aventure une balade dans les verts pâturages vous tente à Pentecôte, gare à la bonne grosse vache qui paît au loin. Elle n’est pas aussi placide qu’on croit. Parfois, elle voit rouge!
Dimanche passé, au Salève, Laetitia court sur un chemin entre l’Observatoire et la Croisette. Elle n’est pas seule au monde. Il y a là des promeneurs, des parapentistes, des familles qui traversent ce pâturage où estive un troupeau.
La joggeuse avise une vache qui lui semble bien agitée. Elle ralentit pour ne pas la déranger et marche en arrivant à sa hauteur. Mais voilà, la bête se tourne soudain vers Laetitia et la charge. Comme un taureau dans une corrida!
D’un coup de tête elle fait valdinguer la jeune femme, la roule et la foule tel un fétu de paille. Sonnée, la sportive se relève tant bien que mal. Mais elle est à nouveau renversée et piétinée.
Laetitia n’en mène pas large mais se remet debout. Elle tente une réaction plus déterminée face à son assaillante en la regardant droit dans les yeux. Erreur.
La bête se met encore plus en colère et s’acharne sur elle. Coups de tête, coups de sabots. La jeune femme fait alors la morte. Une tactique risquée, mais payante: l’animal se calme.
Et que font les gens alentours? Rien! Ils assistent, médusés, à la scène. Seuls deux paysans volent à son secours pour chasser l’animal. «Elle est jeunette», lâchera l’un d’eux, très gêné, à celle qui vient de vivre l’impensable.
Laetitia s’en tire avec quelques hématomes et une grosse frousse rétrospective. Si la vache avait eu des cornes, elle y serait restée!
Alors si la balade vous tente dans les verts pâturages, gardez vos distances. La vache qui rit, c’est un fromage. Pas la réalité!
Source : http://encrebleue.blog.tdg.ch
PS de DV : C'est arrivé entre le Café des Crêts et le terrain d'envole des parapentes (sur le sentier officiel).
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Ah la vache! Troupeaux et randonneurs
Alpages : Tout marcheur a déjà croisé des troupeaux de vaches, parfois avec quelque peu d’appréhension. Pourtant, l’attitude à adopter est plus que logique!
À pas de loup, le cœur palpitant, le randonneur franchit un troupeau de vaches couchées sur l’alpage. Adopte-il ainsi le bon comportement? Bien que l’animal inspire sérénité et non-violence, il ne faut jamais oublié qu’il est cornu et pèse entre 500 et 900 kg. Imaginez un peu une charge de Marguerite! Jouer au toréador n’est pas une option et marcher au milieu d’un troupeau reste donc pour le moins téméraire. Le mot d’ordre est donc de «garder ses distances» et de contourner le groupe de ruminants!
«Les vaches ont un instinct de défense, pointe Daniel Flückiger, responsable communication à Vache mère suisse. Que ce soient les vaches ou les taureaux, la probabilité qu’ils attaquent est très faible. C’est très rare. Par contre, les vaches qui paissent avec leurs jeunes veaux vont les défendre, si elles ont l’impression qu’il y a un danger.» Trois règles de base ont donc été édifiées pour les randonneurs.
Garder ses distances avec les animaux. «Ainsi, les vaches ne vont pas avoir l’impression que vous êtes dangereux. Ne passez pas directement dans le troupeau et, si nécessaire, quitter le chemin ou faites demi-tour!
Ne pas toucher les veaux. «Même s’il sont très mignons!»
Si vous avez un chien avec vous, le tenir en laisse. «La vache voit le loup dans le chien et peut réagir de manière agressive. Il est possible que l’homme soit touché, si elle l’attaque. Les chiens bien dressés ne posent généralement pas de problèmes, mais ceux qui obéissent moins bien et aboient beaucoup, il vaut mieux ne pas les prendre avec en randonnée. «C’est la responsabilité de chaque propriétaire!»
Et la race de la vache, a-t-elle une importance? «Non. Ce sont les différences de tempérament entre plusieurs bêtes de la même race qui sont déterminantes.» Une métaphore intéressante, non?
Des accidents rares, mais...
«Il y a très peu de cas d’accidents de ce genre, relève Monique Walter, spécialiste Randonnée en montagne au Bureau de prévention des accidents. Nous n’avons pas de statistiques.» Quant à l’association Vache Mère Suisse, elle a eu connaissance de deux accidents en 2015. «L’un n’était pas grave, se rappelle Daniel Flückiger. En revanche, l’autre a causé la mort d’une femme de 77 ans à Laax (GR). Pourtant, ce n’était pas un alpage avec de jeunes veaux.» Suite à ce drame, des recommandations sur le sujet ont été intégrées à la campagne 2016 «La montagne en sécurité», menée par Suisse Rando, le Bureau de prévention des accidents (bpa),les Remontées Mécaniques Suisse et Swica. Oui, en respectant ces règles, randonneurs et vaches continueront à se saluer amicalement. Meuh!
Pancartes d’information À l’entrée des pâturages :
«Les vaches allaitantes protègent leurs veaux – gardez vos distances»: ces écriteaux rappellent aux randonneurs le comportement adéquat à adopter. Contourner le troupeau, ne surtout pas toucher les petits et tenir les chiens en laisse. Les bovins sont généralement calmes et craintifs, mais ils protègent leur veaux, lorsque ceux-ci sont encore très jeunes. Avec les pancartes «Attention taureau», en garde, n’entrez pas dans l’alpage!
prudence paturage - pdf
Source : http://www.cooperation.ch/vaches?1_Coopzeitung_KW32&2_09-08-2016_128961&3__32. lundi 08.08.2016
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Troupeaux de vaches allaitantes
Il arrive que les chemins de randonnée mènent à travers des pâturages. Lorsque vous pénétrez dans un pâturage, il est indispensable de faire attention aux animaux (vaches, moutons ou chiens de troupeaux) et à leur comportement. Le respect d’un certain nombre de règles de base permet d’assurer que les éventuelles rencontres entre promeneurs et animaux se déroulent en toute sérénité.
Comme ils sont mignons, ces petits veaux qui broutent au milieu du troupeau, tout près du chemin de randonnée! On en oublierait presque qu’on pénètre sur leur territoire lorsqu’on s’approche d’eux ou que l’on souhaite les caresser. Les vaches allaitantes, qui peuvent peser jusqu’à 600 kg, défendent leurs petits contre tout ce qu’elles ressentent comme une agression. Les formes d’élevage, en stabulation libre ou en plein air, font que l’on rencontre de plus en plus de bovins (veaux, vaches et taureaux) dans les pâturages.
Dans les troupeaux de vaches dites allaitantes, vaches, veaux et taureaux peuvent paître dans les mêmes pâturages, ce qui est dans leur nature. Rencontrer un troupeau de vaches expose surtout les chiens à un danger accru: dans la nature, les loups mangent des veaux des parents sauvages de nos animaux domestiqués, donc les bovins ont un fort instinct protecteur contre tout qui est semblable à un loup.
Lorsque c’est possible, contournez lentement et calmement le troupeau et évitez-le, car les vaches n’attaquent pas seules, mais en groupe.
Règles de comportement en cas de rencontre
Lorsque vous pénétrez dans un pâturage...
Consultez les panneaux d’information. Gardez votre calme et n’effrayez pas les animaux. Refermez le portail et ne vous écartez pas du chemin de randonnée qui traverse le pâturage. En général, les vaches sont curieuses et non dangereuses.
Si des vaches vous bloquent le passage...
Restez calme. Restez si possible sur le chemin de randonnée. Si des vaches s’y trouvent, gardez vos distances et contournez le troupeau plutôt que de le fendre. N’effrayez pas les animaux et ne leur tournez pas le dos.
Si votre chien vous accompagne...
Tenez-le en laisse et maîtrisez-le. Les chiens attirent davantage l’attention des vaches, des veaux et des taureaux et déclenchent chez eux un comportement de défense. Contournez le troupeau dans la direction inverse de celle où vont les vaches, de manière à ce que votre chien ne soit pas visible. Si des vaches attaquent votre chien alors qu’il est en laisse, détachez-le afin qu’il puisse s’enfuir. Un chien est souvent assez rapide pour éviter une attaque de vache.
Si les vaches adoptent un comportement menaçant ou même agressif...
Les vaches ont un comportement menaçant lorsqu’elles lèvent et baissent successivement la tête, écument, trépignent et beuglent. Sachez reconnaître ces signaux d’alerte et quittez le pâturage lentement, sans tourner le dos aux animaux. Les vaches se sentent menacées par les mouvements rapides.
vaches allaitantes
Source : http://www.randonner.ch/fr/randonnee/marcher-en-toute-securite-/troupeaux-de-vaches-allaitantes
07) Comportement en cas de présence des chiens patou.
Suisse : Aide à l’exécution sur la protection des troupeaux © OFEV 2019 - pdf CPT = Chien Protection Troupeaux, EAT = Evaluation Aptitude Travail.08) Comportement en cas d'appel au hélicoptère.
Il est très difficil au pilote de trouver des personnes
dans la forêt. Si possible sortez de la forêt, grimpez sur les rochers
et faites des signes au pilote.
GendLoc how to = le WebApp qui sauve des vies.
09) Comportement si l'on trouve un animal sauvage malade, blessé ou mort sur le Salève
Il faut appeler le Groupement d'Intérêt Cynégétique
(GIC) aux numéros suivants: 06'11'57'63'84, 06'21'77'35'50, 06'08'42'37'69 (ou F360142), 06'24'92'52'55.
fotos :
1
2
3
10) Le petit livre du promeneur
Quoi de plus agréable qu'une belle promenade en pleine nature?
Et pourtant ces merveilleuses promenades dans nos forêts, nos prairies ou nos montagnes sont menacées par nos multiples agressions contre cette nature: notre indifférence, notre négligence dues à un manque d'information ou à une mauvaise volonté manifeste.
L'augmentation prodigieuse des vacanciers, promeneurs, citadins fuyant l'air pollué et le bruit, est à l'origine, hélas, de bien des déprédations, aux suites les plus fâcheuses et souvent irréversibles.
Ce petit guide doit vous aider, par quelques conseils, à respecter la nature et à vous faire prendre conscience de l'énorme tâche qui nous concerne tous et dont nous sommes tous responsables.
Plusieurs institutions veillent autant qu'elles le peuvent à la protection de nos paysages, de nos réserves et de nos parcs nationaux. Mais votre aide et votre appui leur sont indispensables, ne serait-ce qu'en vous conformant tout simplement, mais avec conviction, aux 10 règles d'or de ce petit livre.
1) N'endommagez ni les arbres ni les buissons
Ce sont des êtres vivants! N'arrachez pas leurs branches, ne gravez plus vos noms dans l'écorce des troncs. Ménagez en particulier les jeunes plants qui seront la forêt de demain.
2) Admirez les fleurs sauvages mais ne les cueillez pas
Le plaisir de les regarder ne vous suffit-il pas? Pourquoi ne pas les laisser à leur vraie place, là où elles sont! Pensez à ceux qui viendront après vous! Si toutefois vous désirez en cueillir, faites-le avec discrétion et retenue, sans arracher les racines. Ne cueillez jamais les fleurs rares: elles disparaîtraient pour toujours. La plupart sont protégées par la loi!
3) Laissez les animaux en paix
Ils vivent dans la nature et s'y reproduisent. Laissez-les tranquilles. Respectez leurs abreuvoirs, leurs lieux de ponte, leurs dortoirs, leurs nids. Ne touchez pas leurs petits, vous les effrayez. Ils courent le risque de s'enfuir et d'être abandonnés par leurs parents. Contentez-vous du plaisir de les observer!
4) Ne provoquez pas des incendies de forêt
Chaque année des hectares de forêts sont la proie des flammes par la faute d'un promeneur imprudent. N'allumez pas de feux en période de sécheresse et abstenez-vous de fumer. Après un pique-nique, ne laissez pas un foyer mal éteint! Une forêt se détruit en un jour. Il lui faut deux siècles pour se reconstituer.
5) Ne jetez pas vos déchets n'importe où
La nature n'est pas une poubelle! Ne mérite-t-elle pas autant d'égards que le salon dans lequel vous recevez vos amis, ou du moins qu'un parc ou un jardin? Ne jetez plus vos boîtes de conserves, vos bouteilles vides, vos emballages de plastique, c'est laid et parfois dangereux. Utilisez les caisses prévues à cet effet ou, s'il n'y en a pas emportez vos détritus.
6) Ne troublez pas la tranquillité de la nature
Vous êtes heureux, après les fatigues d'une vie trépidante, de vous plonger dans le calme et le silence de la nature. Ne la troublez pas par vos cris ou votre transistor. Apprenez à " écouter " la nature.
7) Parquez correctement vos voitures aux emplacements prévus
Les voitures ne sont pas faites pour envahir les champs ou empester les sous-bois. Elles endommagent la végétation et laissent des résidus néfastes au bétail et au gibier. Rien de plus salutaire qu'une promenade à pied!
8) Ne faites pas le " grand service " de votre voiture dans la campagne
L'huile de votre moteur, l'essence, les détergents que vous utilisez pour vidanger ou nettoyer votre voiture souillent le sol et polluent par infiltration l'eau des nappes souterraines, des sources et des rivières.
9) Observez les instructions et règlements locaux
Leur but est de protéger la propriété publique et de garantir la liberté de tous. Surveillez votre chien, restez sur le chemin, si on vous y invite, refermez les portes de clôture des pâturages. Ces règlements ont été conçus dans l'intérêt de chacun.
10) Conduisez-vous en êtres conscients et civilisés
Ne saccagez pas les champs ensemencés, ne détériorez pas
les clôtures, conduisez avec et dans la nature comme s'il s'agissait de votre
bien propre.
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LES 10 RÈGLES D'OR
1. N'endommagez ni les arbres ni les buissons
2. Admirez les fleurs sauvages mais ne les cueillez pas
3. Laissez les animaux en paix
4. Ne provoquez pas des incendies de forêt
5. Ne jetez pas vos déchets n'importe où
6. Ne troublez pas la tranquillité de la nature
7. Parquez correctement vos voitures aux emplacements prévus
8. Ne faites pas le " grand service " de votre voiture dans la campagne
9. Observez les instructions et règlements locaux
10. Conduisez-vous en êtres conscients et civilisés
La Ligue Suisse pour la Protection de la Nature - 1970.
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http://nomadsystems2.net/Documents/AgriInfo/1_promeneurs_fr.pdf =
http://www.agirinfo.com = Bien vivre ensemble à la campagne ! Conseils pour les promeneurs :
"à la maison", "documentation", "info general",
"Campagne : "Du respect... pas de déchets!" - Flyer", clic sur la photo, clic sur "1_promeneurs_fr.pdf" .
La charte du rendonneur de la FFrandonnée - pdf
11) En montagne, prudence = bonnes vacances
1. Étudiez votre itinéraire! Prenez conseil auprès des organismes compétents sur les conditions locales.
2. Choisissez un parcours à votre niveau! Sachez mesurer vos capacités physiques et techniques.
3. Ayez un équipement adapté et apprenez à vous en servir. Munissez-vous d'une trousse de premiers secours.
4. La météo vous aide dans le choix de votre projet. Le temps change vite en montagne. Partez informez!
5. Partir seul augmente le risque.
6. Prévenez quelqu'un de votre itinéraire et de l'heure approximative de retour.
7. N'hésitez pas à faire appel a un professionnel, pour vous conseiller ou vous guider.
8. Tenez compte du balisage et de la signalisation existants.
9. Sachez faire demi-tour! En cas de difficultés ou de changement des conditions atmosphériques.
10. Assistance: témoin d'un accident, réagissez efficacement pour protéger, alerter, secourir.
RENSEIGNEMENTS A FOURNIR LORS D'UNE DEMANDE DE SECOURS:
- Localiser l'incident,
- Préciser l'heure de l'incident,
- Indiquer la nature de l'incident (chute, avalanche, etc.),
- Préciser le nombre et l'état des personnes impliquées,
- Préciser la météo sur le site de l'incident.
- J'ai besoin de secours: deux bras levés formant un Y avec le corps.
PRÉVISIONS MÉTÉO FRANCE
08 36 68 08 08 ou 3615 METEO*
Prévisions météorologiques départementales détaillées et réactualisées trois
fois par jour, prévisions détaillées pour la montagne
PRUDENCE AU BORD DES TORRENTS ET DES RIVIÈRES
L'eau peut monter rapidement, à tout instant, même par beau
temps, par suite des lâchers d'eau nécessaires à la production d'électricité.
Soyez vigilant et respectez les panneaux.
12) ON THE MOUNTAIN - BE CAREFULL
1. Examine previously your itinerary!
Take advice from competent bodies on local conditions.
2. Choose a route suitable to your sporting level! Be able
to judge accurately your physical capacities and technical knowledge.
3. Choose
a suitable equipement and learn to use it. Do not forget a first-aid kit.
4.
Weather broadcast can help you.Weather does change rapidly in the mountains.
Inform yourself before leaving!
5. Being alone is more risky.
6. Do not leave
without telling somebody about your itinerary and the approximate hour when
you'll be back.
7. Do not hesitate to call on a professional in order to be
advised or guided.
8. Take care of markings and signals on your way.
9. Do not
hesitate to go back in case of difficulties or of unexpected change of weather.
10. Assistance: if you see an accident, look for the most effective way to protect,
to alert mountain rescue and to help.
INFORMATIONS TO BE GIVEN IN CASE OF REQUEST
FOR RESCUE:
- Locate the incident,
- Precise the time of the incident,
- Its
nature (fail, avalanche, etc..),
- The number and the conditions of involved
people,
- The weather in place of the incident,
- I need help : two raised arms
indicating an Y-letter with the body.
ON THE EDGES OF RIVERS AND TORRENTS
On
the edges of rivers and torrents, take care of signals. The water level may
rise suddenly. Danger of drowning.
..........................................................-o00o-..............................................................
Ministères de la jeunesse et des sports,
de l'économie des finances et de l'industrie, de l'intérieur, de la défense,
Secrétariat d'État au tourisme, Météo-France, Électricité de France, Commission
de la sécurité des consommateurs, Association des Maires de stations françaises
de sport d'hiver et d'été, Centre de documentation et d'information de l'assurance,
Fédération française des industries du sport et des loisirs, de la montagne
et de l'escalade, de spéléologie, de canoé-kayak, de cyclisme, de la randonnée
pédestre, Fédération des clubs alpins français, Médecins de montagne, Syndicat
national des moniteurs du ski français, des guides de montagne, des moniteurs
d'escalade, des accompagnateurs en montagne, des professionnels de la spéléologie,
Syndicat des gardiens de refuges et des gîtes d'étape.
Affiche-pdf = pghm 6 juillet 2014 sur le Salève = à la rencontre des marcheurs.
http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/memento_fr_-_bd.pdf
http://preventionete.sports.gouv.fr/
13) MEMENTO SECURITE : Pour qu'en été la montagne reste un plaisir et la question de la responsabilité et Assurances et Franchissement de la frontière française.
LA MONTAGNE (Randonnée pédestre, Canyonisme, Cyclotourisme et VTT, Via-Ferrata, Escalade et Alpinisme, Canoé-Kayak, Spéléologie, Parapente) S'APPREND ET SE RESPECTE…
Extraordinaire espace de liberté et de découverte, la montagne attire en été un nombre croissant de vacanciers, amateurs d'émotions, de sensations fortes et de dépaysement.
La montagne peut être un milieu naturel à risque, surtout si l'on ne respecte pas certaines règles de prévoyance et de sécurité. Les quelques 2300 interventions enregistrées et 3000 personnes secourues en France chaque été en montagne nous rappellent qu'un comportement responsable est indispensable…
La montagne est aussi un écosystème fragile qu'il nous faut protéger en le respectant.
Ce livret vous apporte des conseils et les règles essentielles à suivre pour que la montagne soit un plaisir… et le reste durablement.
Bonne lecture!
INFORMEZ-VOUS
Avant de partir en balade… ou à " l'aventure ", ayez ce réflexe.
Pour connaître la météo, les itinéraires et les sites et découvrir la montagne
dans les meilleures conditions, demandez conseil aux professionnels et aux associations
concernés. Vous prendrez plus de plaisir et moins de risques!
Ou vous informer?
- Offices de tourisme et syndicats d'initiative (prévisions météo locale. Guides
et plans).
- Postes de Gendarmerie de haute montagne et postes de secours CRS
- Bureaux des Guides et des Accompagnateurs en Montagne
- Fédérations sportives pour les conseils spécifiques aux différentes disciplines
- Météo-France
- Stations de radio locales (prévisions météo).
NE PARTEZ PAS AU HASARD
Altitude, espace, obstacles, conditions climatiques : la
montagne est un milieu rude. Soyez conscient de vos limites physiques et techniques.
- Formez-vous aux gestes de premiers secours.
- Consultez si besoin votre médecin
- Pratiquez une discipline à votre mesure. Préparez-vous, tout, au long de l'année,
pour avoir une bonne condition physique, quel que soit le sport pratiqué.
-
Si vous partez avec des enfants, sachez qu'ils sont plus vulnérables. Ils se
fatiguent et se déshydratent plus vite, sont plus sensibles au froid et à la
chaleur et ne vous préviendront pas.
- Choisissez un itinéraire à votre mesure.
Apprenez à lire les cartes. Évaluez les distances, la durée et les difficultés
(altitude, dénivelé, nature des milieux traversés)
- Prévoyez une solution de
repli en cas de problème ou de contre-temps (refuge, autre itinéraire…)
- Avant
de partir, consultez la météo. C'est impératif. En montagne, le temps peut changer
très vite. Si les conditions sont trop incertaines, sachez renoncer.
Prévision
météo France : 32 50*
Tapez " choix 4 " pour la montagne
- Ne partez jamais
seul et avertissez des personnes de votre itinéraire et de votre heure approximative
de retour, et prévenez de tout changement.
- Alimentez-vous correctement pour
partir en forme.
Au fait, êtes-vous assuré ?
Les secours ne sont pas toujours
gratuits. Vérifiez que vous êtes bien assuré pour la discipline que vous pratiquez.
ÉQUIPEZ-VOUS
En montagne, pour une simple balade comme pour chaque discipline
sportive, un matériel adapté et en bon état est indispensable.
- Pour marcher
an montagne, mettez toujours des chaussures montantes et antidérapantes. De
nombreuses disciplines sportives nécessitent aussi un casque. N'hésitez pas
à demander conseil aux professionnels.
- Le temps change vite en montagne, Emportez
toujours de quoi vous protéger à la fois du froid, du soleil et de la pluie.
- Emportez de quoi vous orienter (carte récente, boussole, altimètre, topo-guide.)
- Emportez une trousse de première urgence, des protections anti-ampoule, une
couverture de survie…
- Pensez à emporter un couteau multifonction, un sifflet
(très utile pour être localisé), une lampe de poche ou frontale…
- Emportez
de la boisson pour éviter le coup de chaleur et de quoi vous alimenter en cours
de route.
Attention
Pour vous équiper, n'hésitez pas à faire appel aux professionnels
de la montagne
RESTEZ VIGILANT JUSQU'AU BOUT
- La montagne est un milieu naturel
qui demande une vigilance permanente.
- Ne vous surestimez pas. Dosez vos efforts,
faites des pauses dés que la fatigue se fait sentir.
- Consultez régulièrement
votre carte de manière à maîtriser votre itinéraire.
- Tenez compte du balisage
et de la signalisation. Ne suivez pas un balisage si vous ignorez où il conduit
ou ce qu'il signifie.
- Restez attentif à l'évolution des conditions météo.
En cas d'orage, évitez d'utiliser le téléphone et les appareils électriques,
ne vous abritez pas sous les arbres, limitez vos déplacements.
- Soyez prudent
au bord des torrents et des rivières ou en aval d'un barrage. Une montée subite
des eaux est toujours possible.
- Sachez vous adapter. Modifier votre itinéraire,
faire demi-tour en cas de problème (mauvaises conditions de terrain, lenteur
de la progression, dégradation de la météo…).
- Enfin, restez groupés sur les
chemins balisés si vous êtes égarés. Redoublez de vigilance avec les enfants.
SOYEZ SOLIDAIRE EN CAS DE PROBLEME
En cas problème, essayez autant que possible
de ne pas paniquer et montrez-vous solidaire.
- Protégez les victimes en les
mettant à l'abri d'un nouvel accident, du vent et du froid, sans pour autant
mettre votre vie et celle des autres en danger.
- Alertez (ou faites alerter)
les secours en précisant :
- votre nom
- le numéro de téléphone où vous rappeler
- le lieu de l'accident (commune, lieu-dit, versant, altitude, caractéristiques
du milieu…)
- l'heure et la nature de l'accident (chute, malaise…)
- le nombre
et l'état des personnes impliquées
- les premières mesures prises et gestes
effectués
- les conditions météorologiques sur le site
- Apportez les premiers
soins, mais ne le faites que si vous connaissez les gestes de secourisme adaptées.
Rassurez et réconfortez le blessé. Surveillez en permanence l'évolution de son
état.
- Tous les numéros de téléphone utiles figurent en dernière page. Attention
au téléphone portable : les communications ne passent pas partout.
RESPECTEZ
LA MONTAGNE
La montagne est un espace naturel fragile. Pour en profiter sans
lui nuire, il y a des règles de bonne conduite et des réglementations à respecter,
notamment dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.
- Respectez la
vie montagnarde. Refermez les barrières, n'escaladez pas les clôtures, ne piétinez
pas les cultures.
- Ne dérangez ni les animaux sauvages, ni les troupeaux. Ne
troublez pas les abreuvoirs.
- Respectez les milieux aquatiques. Si vous vous
baignez, évitez de piétiner le fond, de remuer la vase ou de retourner les pierres
des ruisseaux et des rivières. D'innombrables espèces y vivent et s'y développent.
Soyez respectueux
Observez, photographiez…mais ne nuisez ni à la faune ni à
la flore !
AYEZ UN COMPORTEMENT RESPONSABLE
- Le feu est un danger pour l'homme
et la nature. Soyez très vigilant, en particulier lorsque les conditions climatiques
augmentent le risque d'incendie (sécheresse, chaleur, vent). Abstenez-vous de
fumer.
- Emportez vos détritus avec vous, même s'ils sont biodégradables.
-
Renseignez-vous sur les lieux où le camping est autorisé et conformez-vous aux
règles d'usage.
- Pour préserver la flore et la faune et éviter le ravinement,
restez sur les sentiers.
- A pied ou à VTT, ne sortez pas des sentiers balisés
et respectez les règlements spécifiques aux espaces naturels protégés.
Attention
Le non respect de dispositions relatives à la sécurité des personnes et des
biens ou à la protection de l'environnement peut engager votre responsabilité
civile et pénale.
LES NUMEROS DE TELEPHONE UTILES EN FRANCE
A compléter lors
de votre arrivée en station
- Pompiers = 18 en juin 2017 aucun des numéros à 2 chiffres français n'est atteiniable depuis la Suisse ou
depuis un telefon mobil suisse - il faut passer par la Suisse (118).
- SAMU = 15
- Gendarmerie / Police = 17 (117)
- Secours depuis un portable = 112 atteiniable depuis la Suisse et depuis la France (Rega suisse = 1414)
- Météo-France = 32 50 (0,34 euros TTC/mn)
- Syndicat d'Initiative
- Office de Tourisme
- Bureau des Guides
- Accompagnateurs
en Montagne
Ministère français de la jeunesse, des sports et de la vie
associative et le Ministère français de l'intérieur, de la sécurité intérieure
et des libertés locales - avril 2005.
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Quels risques encourt l'organisateur s'il se passe quelque chose lors de la sortie ?
Responsabilité de l'organisateur en cas de problème :
Attention, s'il arrive un accident grave lors d'une sortie que vous organisez, un juge peut estimer selon les circonstances que vous avez une part de responsabilité dans l'accident.
La question de la responsabilité de l'organisateur de la sortie est très complexe et dépend beaucoup de la sortie, de votre degré d'implication, et du problème éventuel qui peut y survenir.
Sachez simplement qu'a priori :
Par défaut, en créant la sortie sur le site, vous n'êtes pas nécessairement l'organisateur de la sortie (c'est votre comportement ultérieur qui en décide), mais vous êtes forcément l'organisateur du Rendez-vous de rassemblement des participants,
Plus vous êtes impliqué dans le déroulement de la sortie, plus vous avez une part de responsabilité. C'est le cas par exemple si :
Vous organisez de A à Z la sortie (qui doit amener quoi, par quel chemin on va passer, ...etc.),
C'est vous qui fournissez le matériel,
La sortie se déroule chez vous,
Si vous êtes un professionnel lié à la sortie,
Si vous payez un professionnel avec votre propre argent pour le compte d'une partie des participants (par exemple après avoir centralisé les participations d'autres personnes) car un juge peut alors considérer que vous avez sous-traité au professionnel,
Si vous êtes rétribué pour l'organisation de la sortie (auquel cas vous êtes assimilé à un professionnel, qui plus est non déclaré),
...etc.
Celui qui est potentiellement le plus au courant des risques et qui ne fait pas le nécessaire pour les éviter a également sa part de responsabilité. C'est par exemple le cas :
Du participant le plus expérimenté,
De l'organisateur s'il dispose d'informations que les autres n'ont pas.
A priori, l'organisation d'une sortie entre amiziens est similaire à une sortie entre amis de longue date : vous prenez les mêmes responsabilités.
Ce qui les différencie, c'est le comportement des participants en cas de problème grave. Autant il est peu probable qu'un ami de longue date vous fasse un procès s'il lui arrive quelque chose lors de la sortie, autant cela a peut être plus de chance de se produire avec une personne que vous connaissez relativement peu et depuis relativement peu de temps.
De manière à vous protéger au maximum contre ce genre de risque :
Lors de leur inscription sur le site, les participants ont validé qu'ils participaient aux sorties sous leur propre responsabilité (Cf. les CGU que tous les membres ont validé pour accéder au site),
Lorsque les participants s'inscrivent aux sorties, il leur est stipulé qu'ils le font sous leur propre responsabilité, et qu'ils ne sont pas "pris en charge" par l'organisateur de la sortie sur AmieZ,
Nous vous conseillons de prendre contact avec votre assureur pour vérifier jusqu'à quel point vous êtes couvert,
Nous vous conseillons également de vous comporter le plus prudemment et "en bon père de famille". Cela peut par exemple se concrétiser par :
Un rappel des consignes de sécurité pour les activités intégrant un minimum de risque,
Un comportement exemplaire vis à vis de la sécurité,
Ne pas partir devant en abandonnant des participants à leur sort,
...etc.
Quand les sorties sont vraiment à risque, nous vous conseillons fortement de faire appel à des professionnels, qui "prennent en charge" les participants. Pensez à vérifier qu'ils disposent des compétences appropriées et qu'ils sont bien assurés pour encadrer un groupe.
Si vous centralisez les arrhes / participations / avances, ne les encaissez pas sur votre compte pour ensuite faire un chèque avec votre compte. Même si vous le faites en toute honnêteté, cela vous donne l'apparence de quelqu'un qu'on paye pour participer à la sortie (et qui prend donc sous sa responsabilité les participants).
Il est évidemment rare qu'il se produise quoi que ce soit au cours des sorties à part des rencontres sympas, mais bon, comme dit le dicton "Mieux vaut prévenir que guérir" !
Voilà... Nous espérons que le sujet est un peu plus clair, mais il faut bien garder à l'esprit que la responsabilité de l'organisateur ou des participants en cas d'incident lors d'une sortie sera au final appréciée par un juge au cas par cas. Ce juge fondera son point de vue sur l'attention que vous aurez porté à veiller à ce que tout se déroule pour le mieux et dans le respect des consignes habituelles de sécurité. Soyez donc irréprochables là-dessus.
Source : http://www.amiez.org/Howtos/Howto.php?N_Howto=29
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Responsibility of mountain leaders.
Français : En matière pénale, c’est assez claire. Tu ne peux pas exclure ta responsabilité en avance. Autrement dit, même si les participants se mettent d'accord entre eux, rien n'empêchera une procédure pénale d'être ouverte en cas d'accident. En matière civile, tu peux exclure ta responsabilité contractuelle (celle qui découlerait d'une mauvaise exécution du contrat de mandat par le chef de course par exemple), cette exclusion valent d'après la jurisprudence également pour la responsabilité civile. Néanmoins, et c'est bien là le problème, la doctrine majoritaire Suisse considère qu'une telle exclusion de responsabilité civile ne vaut pas lorsqu'on est en présence de lésions corporelles (ou de mort), typiquement ce contre quoi on essaierait de se protéger en tant que chef de course. Tu peux donc toujours faire un tel disclaimer (renonciation) mais il y a peu de chance qu'il te soit d'une quelconque aide devant le juge.
English : With regard to the legal aspect the answer is reasonably clear. You cannot waive your responsibility in advance. In other words even if the participants are in agreement amongst themselves, nothing can prevent penal proceedings from being instigated in the case of an accident. In civil matters you can waive your contractual responsibility (that which follows from a poor execution of a contractual mandate by the leader for example), this exclusion is equally good in the eyes of the law for civil responsibility. Nevertheless and here is the problem, the Swiss majority doctrine (do not know what this means) considers that such an exclusion of civil responsibility has no value when one is confronted with physical injuries (or death), typically that against which as mountain leader one tries to protect oneself from. You can always issue such a disclaimer but there is little chance that it will be of any help whatsoever in front of the judge.
The above is absolutely clear, maybe not fair, but logical. If anyone has a lawyer friend who states otherwise, I would strongly suggest you do not have him defend you. One recent example. I went up the Luisin at the beginning of the month and because we were four mountain leaders I did not check out the capabilities of those participants whom I did not know. One member was not up to standard and even slipped just where one should not; fortunately I was next to him and grabbed him. Although the Luisin is not difficult, mountains should not be underestimated and participants’ abilities not taken for granted.
I might as well make one or two other points. Snowshoeing – I rarely go out without full avalanche equipment: DVA, shovel and probe as well as an amateurs awareness of avalanche danger. There are many clubs in Geneva who ignore this rule and a major accident is waiting to happen. There are very few places in the Jura which are prone to (sont sujets à) avalanche and ski stations with pisted trails are generally safe. Last season there were only about seven days of danger in the Jura. A leader should be willing to take responsibility. It is possible to have a private insurance which costs about 100-200 francs per year (this is the case if you have a mountain leader’s certificate) and it might be possible to obtain cover on furnishing a list of outings led (c.-à-d. que si vous arrivez à prouver à la companie d’assurance que vous etes a good leader peut-etre ils vont vous couvrir). Walks proposed on glocals, facebook and other social media have the disadvantage of bringing together people of mixed ability and there is the danger that the leader does not know the abilities of the participants and the participants do not know the ability of the leader. I nearly failed by first certificate with the Club Alpine Suisse because I thought I had to show that I was capable of moving around and finding my way in the mountains. Of course that is necessary and I have no problem but the most important point is the ability to guide the participants safely. I could say join a club but there are problems in Switzerland. If you do not speak the language, it is difficult to be accepted. It took me 5 or 6 years to be accepted in the CAS. Also walking in groups under club rules is not everybody’s cup of tea. I was a member of a caving (exploring of caves) club in England from the age of 19 until about 30 but then did everything on my own or with friends and only joined the Swiss Alpine Club to get the discounts in the huts and the sports shops. I started to get involved after I learned to ski and realised that it was sensible to go with a well-led group in terrain where I was not completely at ease.
REGA. If you join it is tax deductible but then it only 30 francs a year.
23.7.2017 Paul Everett
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New comment in Geneva Mountain Hiking Group (Glocals) by Paul E (Group Admin) :
I hate to be a bore (casse pied) but I hope nobody is going snowshoeing unequipped unless they are on slopes less steep than 28 degress and there are no slopes nearby (by this I mean above you in the valley) steeper than 28 degrees. Even with
avalanche equipment it only means that you can be found quickly but you might already be dead from injuries. In France the danger is 4 above 2000 metres and you have to assume that in areas it could be 1800 metres. This normally means stay at home or go to the Jura. This link if it can be attached shows an avalanche which happened on
Thursday at below 1600 metres. The guy from Geneva was buried under 50 cm of snow. Was got out fairtly quickly and died from injuries. If you have no avalanche detector/beacon it might be an hour or two (or days) before your corpse is found. Yes am going snowshoeing tomorrow, fully equipped, even though it is only the col du Jaman with no slopes over 30 degrees in the vicinity.
http://www.1815.ch/news/wallis/aktuell/skitourenfahrer-von-lawine-erfasst-und-verstorben/
Posted March 10, 2018
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17.7.2018 Paul E sent a message on glocals : Subject: Helicopter rescue
Although I have been a member of Rega for at least 15 years, I have consdired the 30 francs per year (tax deductible) as a charitable donation being covered by my compulsory accident insurance.
This apparently is not always the case. There was a call out on the Bachlistock above the Lauteraarhuette on Saturday 14.7.2018 : the reason was that the alpinists could not find the way down and were in danger of spending the night out in the rain.
BUT THEY WERE NOT INJURED. In such a case it appears that the compulsory accident insurance does not pay out and you risk bearing the 5000 cost yourself. It is a grey area. The one time I was rescued from the bottom of a crevasse, I was not injured but could not move and so in effect was rescued and my insurance paid. After that I joined REGA.
For peace of mind and for the sake of 30 francs per year it is better to be insured with the REGA so u are sure that u are covered.
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17.7.2018 Paul E a envoyé un message sur glocals : Objet:
Sauvetage en hélicoptère
Bien que je sois membre de la Rega depuis au moins 15 ans, j'ai considérai les 30 francs par an (déductibles des impôts) en tant que don de bienfaisance étant couvert par mon assurance accidents obligatoire.
Ce n'est apparemment pas toujours le cas. Il y avait un appel sur le Bachlistock au-dessus de la Lauteraarhuette le samedi 14.7.2018: la raison en était que les alpinistes ne pouvaient pas trouver le chemin et risquaient de passer la nuit sous la pluie.
MAIS ILS N'ONT PAS ÉTÉ BLESSÉS. Dans un tel cas, il semble que l'assurance accidents obligatoire ne paie pas et vous risquez de supporter le coût de 5000 vous-même. C'est une zone grise. La fois où j'ai été sauvé du fond d'une crevasse, je n'ai pas été blessé, mais je n'ai pas pu bouger et j'ai été sauvé et mon assurance a payée. Après cela, j'ai rejoint REGA. Pour la tranquillité d'esprit et pour 30 francs par an, il est préférable d'être assuré auprès de la REGA, donc vous êtes sûr que vous êtes couvert.
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Insurance for helicopter rescue. I spoke to a representative of
Rega to check the exact situation when somebody is rescued by helicopter. Everybody working in Switzerland whether expat or Swiss normally has an accident insurance paid for by their company. For those working in international organisations, missions etc. I do not know what the situation is. if you are not covered then you will pay the 5000-8000 francs yourself. To be absolutely sure it is possible to become a donor of REGA (30 francs per year tax deductible). There is then no argument with your insurers regarding the costs. Rega contact your insurers and whatever they do not pay, Rega assumes the cost.
Foreigners visiting Switzerland on holiday, this includes French living just over the border can cover themselves for mountain search and rescue by becoming a donor of Rega. BUT it only covers search and evacuation by helicopter and if you are not resident in Switzerland it does not cover repatriation following an accident in another country.
In addition there is free app which is a GPS locator and automatically calls the REGA This is of interest to anybody who is not 100% sure if their insurance covers all aspects of mountain rescue. It does not cover ground ambulance or hospital costs.
Paul Everett, paul@geneverando.ch 12 Nov 2018.
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8.7.2019 : La Rega ainsi q
Air Glacier (https://www.air-glaciers.ch/sion, Tél : +41273291415) ne couvrent q la Suisse pour le sauvetage (tel 144) (Rega aussi rapatriement depuis 1 hopital à l'étranger).
https://www.air-zermatt.ch/wordpress/en/ n'intervient q à Zermatt. Rega et Air Glacier collaborent c.-à-d si tu e membre d'un ou de l'autre c la meme chose (Rega = 30 frs/an, Air Glacier = 35 frs/an).
Si tu a assurance accident (LAMAL) tu paie la franchise ainsi q les 10%, le reste est payé par ton assurance accident et le reste par Rega ou Air Glacier. Air Glacier e actif en Valais.
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Voir aussi http://www.rando-saleve.net/bricbrac.html#18dancre (numéro 20)
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Assurances
L'AGAS n’assure pas ses membres contre les accidents et ne couvre pas leur responsabilité civile. En Suisse, les salariés bénéficient généralement d’une assurance accidents collective; il est possible de prendre une assurance responsabilité civile auprès de l’une des nombreuses compagnies d’assurances à Genève. L’assurance de secours en montagne (tel que REGA ou Air Glaciers) est également essentielle. Il est obligatoire d’être couvert pour les risques propres aux différentes activités avant d’y participer.
Franchissement de la frontière française (précisions de la Direction des douanes françaises)
1) Les personnes qui ne disposent pas de la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne, de la Suisse, de la Norvège, de l’Islande ou du Liechenstein doivent pouvoir présenter lors du franchissement de la frontière un passeport éventuellement pourvu d’un visa si ce dernier est requis en raison de la nationalité de son titulaire, ou un passeport + titre de séjour / carte de légitimation.
2) Pour les personnes citoyennes de l’Union ou ressortissante de Suisse, Norvège, Islande ou Liechenstein le document à présenter lors du franchissement de la frontière, en cas de contrôle, peut être une carte d’identité ou un passeport mais la preuve de l’identité peut être apportée par tout autre moyen (par exemple à l’aide d’un document dont la date de validité est expirée ou à l’aide d’autre document si possible avec une photographie comme permis de conduire, cartes vitales…).
3) Les photocopies ne sont pas acceptées.
source : https://www.scig.ch/informations-generales/?utm_source=Ski+Club+International+de+Gen%C3%A8ve .
20) REGLES DE SECURITE
Voir : http://www.bpa.ch = http://www.bfu.ch = Bureau de prévention des accidents (Bern, Suisse, tél. 0313902222). M. Marc Williams, tél. 0227556071, m.williams@bfu.ch21) Le Salève de la peur
Un article de la Tribune de Genève (Conseils pratiques 1
22) l'entorse et d'autres blessures dû au sport28) Hiking tips
Source = http://www.hikingdude.com
These are some of the most important hints and tips I can offer to help you have a better time hiking. Some are
discussed on other pages of the site, while others are miscellaneous items just listed here. Have a great hike!
1) Hike in a group. Always have at least one other person with you if you are
going on low-traffic trails or be accepting of the risk you take in having no
one able to aid you. Some of the benefits of hiking in a group: Learn from more
experienced hikers or pass on your knowledge. Aid for injuries. Distributing loads
for common group gear. Meet new people or deepen relationships.
2) Pack items inside zip-loc bags inside your pack for extra water protection and prevent smells from attracting animals.
3) Drink often to stay hydrated. Carry enough water for the day and your pack will get lighter as the day wears on.
4) Small snacks often will keep your energy level up rather than waiting for a big lunch meal after you've emptied your body's reserves.
5) Keep surplus food ready, just in case.
6) Embrace Leave No Trace ethics - using the open spaces is not a right, its a privilege we need to keep available to
others years from now.
7) Leave your hike plan with someone back home and call them when you get off the trail.
8) Bring and use sunscreen and a hat to prevent sunburn, even on cloudy or cold days.
9) Plan a hike that is suitable for everyone in your party and let the slower person set the pace.
10) Keep your pack organized and put items back where you expect to find them.
11) Repackage to reduce weight. No need to take an 8 ounce bottle of insect spray if you can pour some into a 1 ounce
spray bottle you can pick up at Wal-Mart. Don't bring the whole plastic-wrapped box of 12 energy bars when you'll
only eat 2 and need one more just in case.
12) Leave all your cotton clothes at home.
13) Keep a bandanna tied to your pack strap for a quick wipe of your brow as needed.
14) Inspect your emergency and first aid kits before each hike. Replace consumed items. Especially be able to start a fire.
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7 walking tips
Banish blisters (ampoules) with the Band-Aid Anti-Blister Stick, about $10 at drugstores. Just apply the solid lubricant (it looks like a mini stick of deodorant) to your foot’s trouble spots to eliminate friction and stop blisters before they start.
Walk tall : Poor posture can lead to injury for fitness walkers. Some common problems are leaning forward too much, tensing the shoulders and not swinging the arms enough.
Drink up : from a chic stainless steel bottle, available at sporting goods and health food stores for about $18 and up. And keep that water icy cold during your walk with innovative slim “ice sticks” that fit neatly into sports bottles. (They’re available at some kitchen supply stores for about $12 for two trays.)
Don’t break the bank : According to a recent study of nine different pairs of shoes, published in the British Journal of Sports Medicine, pricey shoes (around $150) aren’t really any better than less expensive ones (around $85). Look for sneakers (tennis, baskets) that can be firmly laced up, and have a cushioned, smooth interior. Your toes should be able to move freely, with up to one centimetre of space from the tip of your big toe to the end of the shoe. Seamless (couture) socks made of cotton, wool or a synthetic fibre such as CoolMax are preferable because they won’t chafe (irriter) or get soggy (trempé) with sweat.
Walk and learn : Download a walking tour of cities ranging from Dublin to Shanghai onto your iPod or MP3 player. They’re available at tourcaster.com. Some are free; others cost up to US$25.
Set a goal : Give your motivation a boost by training for a specific charity walk.
Walk safe : Researchers at the Harvard School of Public Health found that women who felt unsafe in their communities after dark took a thousand fewer steps a day. If you feel your neighbourhood is a little too dicey (risqué) for a walk after sundown, talk to your local health centre about getting an afterhours walking program started in a local mall or school.
Source : http://www.besthealthmag.ca/best-you/fitness/7-walking-tips#9lg02kpAUdOpqV2z.99
6 steps to hike like a pro
Dress smart
Wear layers (couches). This way you’ll be prepared for a range of temperatures (remember, the higher up you hike, the colder it will get). Of course, you can hike in jeans or shorts, a T-shirt, and athletic shoes, but clothin made from quick-drying technical fabrics will be more comfortable. We suggest a shirt made of a lightweight synthetic fabric, a warm mid-layer top fleece, and a lightweight rain shell. You’ll also want to bring a hat and some sunblock.
As for your feet, whether you wear traditional above-the-ankle hiking boots or a sturdy (solide) pair of shoes depends on the terrain you want to tackle. On rocky terrain, you’ll want a boot with hefty (gros, costaud) soles that will protect your feet from “stone bruises” and provide enough support and stability to keep you from twisting an ankle. On smoother terrain, you can wear shoes resemble running shoes but have extra traction.
Carry enough water
A classic beginner hiker’s mistake is to set out without enough water. Yes, water is heavy, so when you’re choosing a trail, make sure it’s short enough that you can it with a little extra weight. Plan to carry about one litre of liquid per person for every two hours of hiking you plan to do. A word to the wise: Never drink from streams. Even if the water looks pristine, it is likely filled with bacteria or other organisms that can make you very sick.
Buy a detailed trail map
Some park websites provide trail maps, but often guidebooks with more detailed maps are available for purchase. Do yourself a favour before you hike and buy a better map. If you’re using a map from a guidebook, make a copy of the map to keep in your backpack so you don’t have to carry the whole book. Be sure to tell a friend where you are going and when you plan to return.
Pace yourself
If you’re hiking with a group, let the least fit person - even if it’s a child - set the pace. Remember, you don’t just have to reach the vista the trail leads to; you also have to get back.
Practise good trail etiquette
If you’re hiking with a group of friends and another hiker or a smaller group approaches, step aside and let the lone hiker or smaller group pass. For safety, hikers should yield to anyone on horseback. And always abide by the “leave no trace” principles, which include respecting wildlife, staying on durable paths rather than tramping on vulnerable land, and the most obvious: putting garbage where it belongs, even if that means you have to carry it for kilometres.
Be prepared
For safety’s sake, it’s a good idea to carry a few key items, including a small flashlight with fresh batteries, a compass or GPD, and first-aid kit containing bandages, an ace bandage, tweezers (pince à épiler) to remove splinters (éclats de bois) and antihistamine tablets (for bee stings). Also bring a whistle. If you get injured or lost, blow three times - that’s the signal for “I need help.” As for snacks (casse-croûte et non snake = serpent), bring foods that pack a lot of energy into a small space, such as nuts, protein bars, peanut butter sandwiches, and beef jerky (viande de boeuf séchée).
Source : http://www.besthealthmag.ca/best-you/fitness/6-steps-to-hike-like-a-pro
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WeGaw Rules
The first and more important rule while doing an Experience is common sense.
The group
You are hiking with other people and you have to take care of those hiking next to you. Do not put in danger any of the members of the group nor yourself. You are part of the group and it is your responsibility to stay safe. Stay with the group. WeGaw is all about sharing hiking experiences and helping each other. Please take care of each other to avoid any injuries or anyone getting lost. Take care of the rest of the group, leave noone behind.
Respect each other physically and verbally.
Individuals
Respect the law and the environment.
Do not leave trace of your trip in the nature.
Pets are not allowed if otherwise specified.
Before you go Hiking
Make sure you know you mental, physical and technical skills and your limits. This will prevent you from having injuries or harming others.
Make sure you have a printed copy of all the resources WeGaw provides for your hike: terrain conditions, weather conditions, map and the equipment you will need.
Take enough food and drinks for the duration of the hike. Bring at least 2 liters of water per day.
Bring a first aid kit. Learn how to deal with basic injuries, as well as preventing dehydration, heat stroke or hypothermia.
While Hiking
Leave no trace behind, hike with a bag to dispose your waste.
Stay on the trails. Staying on the trails you ensure you will not hurt nature and you will minimize the chances of getting lost.
If you see any damage in the trail or trail signs, write it down and send us the exact location, we will update the information and the authorities.
Do not disturb the environment with music or shouts.
Respect animals and plants, do not touch them nor pick anything from the trails.
Do not overexert (exert = donner du mal) yourself, this is not a competition. Take regular breaks as needed.
Source : https://www.wegaw.ch/legal/wehike-rules.html
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https://www.youtube.com/watch?v=puZc8Ui1xkA durée vidéo 9’ Randonnée : 7 Conseils pour Marcher sans se fatiguer.
balade avec un chien et
https://www.evanela.com/randonnee-avec-son-chien-faq/?tl_inbound=1&tl_target_all=1&tl_form_type=1&tl_period_type=3
https://www.evanela.com/5-conseils-reussir-randonnee-enfant/
https://www.evanela.com/jeux-facile-randonnee-avec-son-enfant/?
Consignes
For a day hike : 1) key pieces 2) planning.
10 Essentials et the hiker code - English and français - pdf
10 Essentials and the hiker code - English only - pdf
hiking tips for beginners
Alpage du Petit Pommier et Piton
https://www.randonner-malin.com/vertige-en-randonnee-le-comprendre-et-le-vaincre/ =
pdf =
Vertige en randonnée : le comprendre et le vaincre - août 2016
- Liliane dit : Je confirme l’escalade en salle a beaucoup atténué ma peur du vide. Je suis restée coincée un jour dans une via ferrata à cause de cette phobie alors que cette via ferrata est classée facile. C’est l’épuisement de la panique qui finalement m’a fait avancé. J’ai refait cette via ferrata quelques années plus tard sans aucun problème. De un parce que je suis plus à l’aise avec le vide qu’à l’époque et deuxièmement j’avais une personne de chaque côté ce qui me coupait du vide total. La première fois, je fermais la marche ce qui était une très mauvaise idée.
- Ethan dit : J’aime beaucoup personnellement les bâtons, ils me donnent presque l’impression d’être à quatre pattes, du coup ça attenue ma peur.
- Monique dit : Pour ma part j’ai beaucoup atténué mon vertige en faisant de l’accrobranche.
- http://eft-suisse.ch/ = l'Emotional Freedom Techniques (EFT) est un outil de transformation personnelle remarquable qui libère des émotions négatives. Taper « vertige eft » sur google.
- Esclarmonde dit : Randonnant en club lorsque j’ai le vertige je ne peux plus avancer, alors mes amis me conseillent de respirer calmement puis marchent tout prés devant moi et je ne regarde que leurs chaussures, ils ne tombent pas, je ne risque donc pas de tomber, et je passe facilement le passage vertigineux.
- Laurie dit : je fais le stage lutte contre peur du vide avec THIAS BALMAIN.
- Agnes dit : je voulais dire aussi que c'est hyper important que l'entourage reste comprehensif, patient calme et sans jugement.. cela permet de se sentir soutenu , accepté et epaulé.. franchement dans une telle situation on ne se sent pas tres fier alors ce n'est pas la peine d'en rajouter cote ridiculisation.. bien qu'un brin d'humour fin et bien dosé a pu parfois m aidé a passer le pas plus facilement…
vertigement votre…
- Nelisa2669 dit : L’une des choses qui marche pour moi dans ces moments c’est les batons ou alors écouter de la musique via des écouteurs. Ce n’est pas très sociable mais ça me donne un rythm.
- Tembia dit : je regrette le peu de compréhension de nombreuses personnes ; les personnes non sujettes au vertige ne peuvent pas se rendre compte qu’entre la peur et la panique, il n’y a parfois qu’un cheveu.
- Claire dit : j’ai participé à une journée de coaching à vaincre son vertige: on nous a justement appris à ne pas marcher avec les bâtons, à sentir nos appuis et nos pieds ancrés dans le sol, et à se servir des bâtons tenus par les 2 mains comme d’un repère visuel qui casse la perspective du vide.
- Christian dit : La « Phobie » du vide est un symptôme qui provoque une peur irrationnelle plutôt d’ordre psychologique : pathogène ou non mais qui n’a rien à voir avec le vertige.
Bref on utilise le mot « vertige » d’une manière inappropriée, ici on parle plutôt de la phobie du vide.
- Georges dit : Isn’t it that vertigo is actually the medical condition of spinning (se tourner) and losing the balance, rather than the fear of the emptiness or heights?
Normally the vertigo is not necessarily connected with being on the edge, but can rather appear in any place or situation, when you walk, sit or even lie down.
Thus, for me, what you refer as sensation of fear of heights or feeling dizzy because of that, is rather a phobia that can (or maybe cannot) be dealt.
(It might also be that in french, vertige has a more general meaning?)
- François Jourjon dit : Hi Georges, You are right, vertigo has a general meaning and it is both a fear of heights and a medical condition of losing balance and feeling dizzy. That’s why I specified in the article that I was using the word « vertige » but only meaning « fear of heights » as it’s the commonly used term.
Regards
Sondage : la peur du vide www.cooperation.ch/sondage - juillet 2018.
https://www.swissalpineemotion.com/offres-emotions/acrophobie = stage pour apprivoiser le vide 1) en petit groupe,
Date(s): 13-15 septembre 2019, 29-31 mai 2020, 18-20 septembre 2020. 3 jours - 2 nuits 600 frs p.p. = par personne. 2) individuel = Date(s): Sur demande, 2 jours - 1 nuit 1000 frs. Mots clé : falaise, corniche, précipice, passage technique etc...
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Conseils utiles sur la randonnée et le séjour en cabane tirés du guide édité par CSS Assurances et CAS en juin 2017
(applis des rendos, sites internet sur la planification de randos et publications des éditions du CAS).
https://www.ch.ch/fr/numeros-urgence-premiers-secours/
= Suisse : numeros d'urgence de premiers secours.
http://www.animatedknots.com/indexscouting.php?crlt.pid=camp.GqK9QcNMHg80#ScrollPoint
Grog's Scouting animated Knots = noeuds animés.
http://old.clubalpinannemasse.fr/les-activites/securite/tete-de-noeuds/ 8, pecheur double, cabestan, 1/2 cabestan, dégaine magique, vache, papillon.
40 knots = noeuds et
noeuds marins
Rando au pic neige = jeu de societé
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